Hangman’s Chair – A Loner
Nuclear Blast
Cédric Toufouti: Chant / Guitares
Clément Hanvic: Basse
Julien Chanut: Guitares
Mehdi Birouk Thépegnier: Batterie
Avec Loner on sent que Hangman’s Chair est en train de passer une nouvelle étape dans la reconnaissance de sa musique. Cette reconnaissance (avec quand même un article dans Le Monde) n’est que méritée pour un groupe qui depuis des années trace sa route en s’affranchissant des modes. Paradoxalement cet album semble avoir perturbé ceux qui suivent le groupe depuis ses débuts. La faute à une évolution musicale du groupe qui se serait éloigné de ses racines.
Pourtant Loner a complètement répondu aux attentes que je plaçais dans un nouvel album de Hangman’s Chair : Puissant, envoutant, addictif… Bien sûr j’ai noté certaines évolutions, mais elles concernent l’ambiance générale de l’album. J’ai trouvé A Loner plus mélancolique, plus froid que les précédentes productions. Bien évidemment le groupe n’a jamais donné dans le rock à trompette festif, mais une forme de tristesse dans la musique ou les textes (Who Wants To Die Old) transpire tout au long de A Loner.
Puissant, envoutant, addictif…
L’album contient son lot de titres qui se font immédiatement remarqués comme An Ode To Breakdown, Cold & Distant, Who Wants To Die, Loner. Des titres où l’on retrouve le savoir-faire du groupe. Mais à côté de ces morceaux on trouve un The Pariah and The Plague qui peut faire penser à The Cure ou encore Supreme qui prend ses distances avec les canons musicaux de Hangman’s Chair. Ici les musiciens, via des riffs planants, proposent quelque chose de moins dense musicalement. Sans doute plus accessible également pour le grand public.
A Loner c’est l’un des albums de ce début d’année 2022, celui d’un groupe sûr de sa musique et de son univers, ne cherchant pas à faire de compromissions, et qui continue d’avancer sur la voie qu’il s’est tracé il y a quelques années.