Mörk Gryning – Hinsides Vrede
Sortie le 23 octobre 2020 via Season of mist
Toute une période faite de découvertes toutes plus intéressantes les unes par rapport aux autres. La formation est née à Stockholm en 1993 et nous proposait alors un black metal mélodique très proche de Dissection et Sacramentum.
Mörk Gryning est donc de retour après quinze années d’arrêt d’activités musicales avec ce longue durée intitulé “Hinsides Vrede“. La date de parution est prévue pour le 23 octobre via le label français Season Of Mist.
Visiblement le titre de l’album pourrait signifier “colère provenant d’un autre monde”. Les pistes oscillent entre les trois et quatre minutes ce qui permet toujours d’aller à l’essentiel. “Hinsides” présente un morceau à la guitare acoustique très bien interprété en plein milieu de l’opus tout comme “For those departed” qui s’inscrit dans une ligne mélancolique au piano ainsi qu’avec le final “On the Elysian Fields“.
“Sleeping in the Embers” apparaît plus posé au niveau du tempo et le rendu est rafraîchissant pour le coup. Le sens de la mélodie se voit totalement décuplé sur un titre comme “Infernal”. Ce dernier est le troisième titre à découvrir avant la sortie officielle à la suite de “A Glimpse Of The Sky“et “Fältherren“. Au rayon des petites surprises on peut noter même quelques vocaux clairs sur “Without crown” utilisés avec grande parcimonie et évoquer de même “Black Spirit” qui possède une légère coloration épique grâce à son apport de choeurs à un certain niveau. C’est simple nous avons de l’excellent du début jusqu’à la fin.
Avec le grand retour de And Oceans et son “Cosmic World” Season Of Mist nous offre vraiment de superbes galettes à déguster sans modération. Avec des albums de cette trempe le black metal suédois est honoré et s’affirme dans le temps. Les grands amateurs du genre peuvent compter sur Mork Gryning pour faire briller cette influence incroyable de la scène suédoise. Soyons précis et concis ceci est un très grand album qui devrait faire partie des incontournables.
Fältherren
On the elysian fields