SEPULTURA – Quadra
Sortie 07 Février 2020
Derrick Leon Green | vocals
Andreas Kisser | vocals, guitars
Paulo Xisto Pinto Jr. | bass
Eloy Casagrande | drums
SEPULTURA, punaise toute une culture musicale axée autour de ce groupe ! Ma jeunesse ! Mes années lycée ! Punaise, la musique d’une génération de Quadra, ben oui même si ça n’a aucun rapport, du moins, ce n’est pas l’explication du titre qu’a donnée Andreas Kisser, mais bon, après 35 ans d’existence, ça aurait pu.
Bref, je ne vais pas m’attarder sur SEPULTURA et son histoire, l’avant, le pendant et l’après, mais plutôt prendre le temps de vous parler de ce put*** de nouvel album !! En plus, j’avoue n’avoir pas toujours suivi leurs dernières années et je n’ai donc pas de comparaison avec les albums précédents.
Par contre, une chose est certaine, l’énergie est là et la qualité des compos également, je suis littéralement scotché dans le fond de mon canapé par le riff bien gras et bien lourd de Means To An End et de Last Time. Cette dernière qui me tabasse la goule, amplifiée par les petits chœurs qu’on retrouve aussi sur Guardians Of Earth, amenés par la batterie faisant suite à son intro guitare sèche et puis bim ! Derek et sa bande défoncent tout ce qui passe, les ambiances sont justes mortelles, les riffs façon rouleau compresseur de The Pentagram m’aplatissent sur ce morceau complètement instrumental, juste merveilleux ! On se surprend à retrouver même un côté FEAR FACTORY dans le chant sur Ali, puis ça passe et ça tabasse…
Alors bien sûr, n’oublions pas les racines brésiliennes de SEPULTURA qui fleurissent régulièrement dans plusieurs morceaux, Capital Enslavement intro et break tribaux, Raging Void rythmique bien inspirée des origines, emmenant les cervicales à leurs limites… et que dire de Autem, montée en pression, break tribal enchaînant sur un bon petit blast des familles.
Puis le contre pied de l’album survient au moment où on ne s’y attend pas, dixième morceau, intermède guitare en son clair qui ouvre pour Agony Of Defeat, l’ambiance malsaine et lourde est posée, Derek chante complètement différemment, le riff de guitare vous attrape et le chant prend toute son ampleur, les violons renforcent la chose, put***, les petits poils des bras, les frissons dans le cou, ça y est, j’ai mon premier coup de cœur de 2020…
Pour finir, le groupe se fend d’un guest féminin, Emily Barreto, elle vient renforcer Derek et donner une dimension collant parfaitement au titre précédent, même une fois terminé, on se surprend à lancer, à tout va, des Fear ; Pain ; Chaos ; Suffering ! Ce sera donc un sans-fautes pour moi avec ce Quadra, SEPULTURA démontre bien que le groupe a su évoluer et que les « cavalerestes » ont fini par disparaître au grand désespoir de certains…ce ne sera pas mon cas, j’adore ce disque.
Track list
Means To An End 4:39