SWARM – Anathema
Sortie Septembre 2019
Rémy Pauck: Lead Vocals;
Antoine Chapet: Lead Guitar;
Matt Bankowski: Rhythm Guitar, Lead Guitar, Vocals;
Mikael Gentili: Bass, Vocals;
Anthony Trillaud: Drums
Dans la série « la France a du talent », voici encore une excellente production qui nous vient du sud (Antibes) avec cet excellent Anathema de SWARM.
Puissance, nombre d’influences parfaitement intégrées et restituées, chants impeccables, créativité et approche personnelle, tout est là pour faire de ce deuxième opus du quintet un indispensable à toute discographie typée Hardcore/Thrash.
Chainon manquant entre PANTERA et SLAYER (écoutez moi la puissance de l’envolée des guitares sur Spoutnik Explorer), SWARM s’aventure également sur des terrains plus crossover comme sur ce Frontiers au chant saccadé et rappé un peu à la BODYCOUNT meet SLAYER.
SWARM distille allègrement une bonne dose de violence dans ses compos, mais toujours perfusée au groove, indéniablement le sixième zicos du groupe.
Les racines musicales du groupe sont bien assimilées, de PANTERA à MACHINE HEAD en passant par LAMB OF GOD, et avec cette pointe thrashy à la SLAYER, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Anathema c’est une bonne surprise
Pas une seconde on quitte cette impression d’urgence qui habite cet album, dont le plus bel exemple est ce Spoutnik Explorer assassin qui vous fera perdre haleine. Même traitement avec Deaf Blind Silent, et ses 3 minutes massives et bien énervées.
SWARM sait surprendre, notamment par son chant, comme sur Life On Hold et ses passages en clair du meilleur effet. Remy distille une voix au spectre assez large comme on peut l’entendre sur Simple Automata (Return At Home) sur lequel on retrouve également Chloé Munoz au chant féminin.
Ecoutez moi ce Five et son final en français, aérien et empreint d’une certaine mélancholie à l’image de cet excellent final instrumental, Pyroclatic Flow, et son ouverture à la guitare acoustique, qui montre toute la qualité de ses musiciens et leur maitrise technique.
Anathema c’est une bonne surprise de fin d’année, avec laquelle SWARM prouve que la scène française a énormément à proposer et surtout rien à envier à celle internationale. Bravo les gars.