VOLBEAT – Rewind, Replay, Rebound
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Sortie Août 2019
Michael Poulsen : chant, guitare rythmique
Jon Larsen : batterie
Rob Caggiano : guitare
Kaspar Boye Larsen : guitare basse
Volbeat accentue son virage pop délaissant de plus en plus sa part Métal avec ce Rewind, Replay, Rebound, livrant un opus peu inspiré où l’intérêt fait rapidement place à l’ennui et au déjà entendu.
Après un excellent Seal the Deal and Let’s Boogie (2016) et leur fantastique live Let’s Boogie! Live from Telia Parken (2018), les danois nous livrent leur 7eme opus studio emprunt de nostalgie (sur fond de Peaky Blinders) et plus pop voire carrément mainstream de leur production (Cloud 9).
Même si le chant de Poulsen fait une fois de plus toute la différence, musicalement il n’y a aucune prise de risque sur cet opus.
Mais tout n’est pas édulcoré sur ce Rewind, Replay, Rebound. Quelques titres sortent bien du lot comme cette ouverture sur Pelvis On Fire, grand classique du groupe avec son Boogie Rock sous testostérone, Die To Live avec Neil Fallon (Clutch) ou encore ce Sorry Sack Of Bones à l’atmosphère inquiétante qui touche juste.
Mais finalement cela ne fait pas illusion longtemps et au fil des écoutes on s’ennuie sévère avec des titres sans âme ni saveur comme Maybe I Believe, Cloud 9, ou encore ce terriblement mièvre et inutile 7 :24 qui vient clore l’album dans la douleur. Meme Cheapside Sloggers sur lequel Gary Holt vient gratter la six corde, n’arrive pas à sortir du lot.
Musicalement tout est en retrait, la voix de Poulsen étant devenue la marque de fabrique indissociable du groupe, l’album est axé principalement sur celle-ci. Et c’est peut-être ici que le bas blesse.
Rewind, Replay, Rebound fera son effet en live probablement, avec un bon nombre de titres qui toucheront un public fan des refrains faciles et des compositions larmoyantes. Personnellement je ne retrouve plus la surprise, la niaque ou la créativité des précédents opus. VOLBEAT a pris un virage trop « Meanstream » pour moi.