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Live Report

DIE KRUPPS Le Petit bain 24 septembre 2025

DIE KRUPPS – Johnny Tupolev – Jesus on Extasy

Le Petit bain 24 septembre 2025



Jesus on Extasy

La soirée a débuté avec Jesus on Extasy, mélange selon moi de glam rock et de metal indus à la NIN. Le parallèle est facile mais tellement évident par moment quand on voit le groupe sur scène.
L’enchaînement des morceaux n’était pas désagréable même si j’ai eu l’impression par moment que certains membres du groupe manquaient un peu d’entrain.
Il faut dire que la batteuse s’était retrouvée dans un coin de la scène, légèrement masquée, ça n’a pas dû aider au niveau de la cohésion musicale



Johnny Tupolev

Le 2ème groupe de la soirée se nommait Johnny Tupolev. Grande découverte de la soirée. Ce trio allemand mélangeant rock’n roll, influences indus, le tout sur fond de guerre froide et des années 80 aura été la bonne surprise de la soirée.
En plus de proposer des morceaux variés et entraînants, le chanteur prenait plaisir à échanger avec le public. Un groupe à ne pas rater lors de leur prochain passage à Paris.



Die Krupps Deutsche Qualität

C’est avec un vrai plaisir que l’on termine la soirée avec Die Krupps pour leurs 45 ans de carrière. Pionnier de la scène indus metal européenne, la playlist du soir a ratissé assez largement dans leur discographie, accompagné du “Stahlophon”, un assemblage de tuyaux métalliques, sur lequel le chanteur Jürgen Engler vient marquer la cadence sur certains morceaux, donnant encore plus d’épaisseur sur le côté industriel/usine de l’ambiance général du groupe.

Au milieu des morceaux comme Robo SapienBloodsuckers ou Machineries of Joy, les Allemands en profitent pour rappeler leur positionnement sur certaines questions au cas où certains se seraient égarés par mégarde, avec les titres Nazis auf Speed et le fabuleux Fatherland .
Le groupe a profité de la soirée pour présenter l’un de leur nouveau morceau, l’excellent nouveau single Will Nicht, Muss !

Avec le recul j’ai trouvé que les morceaux avaient manqué un peu d’épaisseur. Une seconde guitare ou une basse aurait sans doute rendu les morceaux encore plus incisifs.


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