THE WHO – The Arrogants
Arena la Defense – Paris
25 juin 2023
Mais QUI était sur la scène de l’ Arena de la Défense en ce Vendredi 23 Juin 2023 ? : The Who évidemment pour la tournée « Hits Back ! »
Avant de d’accueillir la bande à ‘Roger Daltrey’ & ‘Pete Townshend’, c’était aux lillois du groupe « The Arrogants » d’ouvrir la soirée.
Avec leur look très Mods (british des années 60), et leurs influences musicale de cette même époque alors qu’ils n’ont même pas la 30taine d’années, difficile de ne pas remarquer ce quatuor sur scène. Le groupe est composé de : Thomas Babczynski au chant/guitare, Adrien Lepers à la guitare, Franck Lecaille à la basse & Alexandre (un véritable Dandy Rosbiff) derrière sa batterie
Pas très arrogant les arrogants.
The Arrogants délivre un ‘rock garage’ musicalement assez énergique, parfois avec une pointe psychédélique, probablement influencés par les Stones, les Who, les Stooges, Hendrix.
Pendant une petite demi-heure, ils vont essayer de rallier à leur cause le petit auditoire de l’Aréna de La Défense, mais la configuration assise de la fosse ainsi que la moyenne d’âge des spectateurs, et un son assez médiocre, fait que l’alchimie ne fonctionne pas toujours à tous les coups.
Personnellement je regrette que Thomas le guitariste qui a cassé la corde de LA de sa Gibson Les Paul noire, dès les premiers accords de l’avant-dernière chanson, n’est pas immédiatement enfourché sa Fender Télécaster blanche pour terminer son titre… car ça sonnait faux.
Donc bilan en demi-teinte pour The Arrogants , ce jeune groupe manque encore de maturité notamment dans ses compos, et doivent je pense retravailler leur prestation scénique qui pour moi est inexistant aujourd’hui : muzikos trop statiques, un manque de grain de folie sur scène, trop inexpressifs sur scène, j’avais plus l’impression de voir 4 artistes qu’un groupe soudé. Pas très arrogant les arrogants.
Un Roger Daltrey très décontracté.
C’est un spectacle en 3 actes que va proposer ‘The Who’, un 1er acte avec l’orchestre symphonique de Paris très axée sur l’album ‘Tommy’, un 2eme acte beaucoup plus rock (uniquement avec le groupe) qui va faire la part belle aux tubes du groupe, et enfin un dernier acte à nouveau avec l’orchestre de Paris pour revisiter l’album ‘Quadrophenia’.
Qui dit orchestre, dit forcement qu’il y avait une scène très chargée, trop chargée, d’autant plus que depuis la fosse assise c’était extrêmement difficile voire impossible de voir tous les musiciens.
Le groupe est aujourd’hui composé de : Roger Daltrey (chant), Pete Townshend (guitare), Simon Townshend (guitare), Loren Gold et Emily Marshall (claviers), Jon Button (basse), Zak Starkey (batterie.. et fils de Ringo Starr).
L’ensemble d’une douzaine de violons (au 1er plan, coté jardin) était dirigée par la violoniste principale Katie Jacoby. En 2eme plan – jardin on trouvait un ensemble de 6 flutes traversières, et en fond de scène un ensemble de 3 ou 4 percussionnistes,
Un Bercy aurait peut-être été plus judicieux
La section contrebasse – Violoncelle dirigée par la violoncelliste principale Audrey Snyder se trouvant au 1er plan, coté cour, en 2eme plan – cour, on retrouvait une dizaine de cuivres : trompettes, cors, et bien j’allais oublier le chef d’orchestre Keith Levenson.
C’est un Roger Daltrey très décontracté qui débarque sur scène à 21 heures avec sa tasse de thé à la main… suivi comme son ombre, non pas par le commandant Cousteau mais par Pete Townshend… certainement à cause de sa barbe et/ou son bonnet rouge, il y avait une ressemblance avec le célèbre océanographe Français.
Aves ses tambourins, Roger Daltray va ouvrir la soirée sur le titre ‘Overture’, pendant que Pete Townshend commence ses célèbres moulinets du bras droit, pour le plus grand bonheur de ses fans. Un bémol pour la batterie hybride, qui avait un petit son (alors que Zak Starkey tapait comme un furieux). Ca manquait de sauvagerie, de cymbales (qui étaient électroniques)… (Keith Moon n’aurait certainement pas toléré cette balance).
Une intensité montant crescendo.
Sur le 2eme titre ‘1921’ ont constate que Roger est toujours bien en voix pour son âge (79 ans) et que l’orchestre apporte une couleur très intéressante sur certains titres… mais que tous les spectateurs n’ont pas du être logés à la même enseigne par rapport à l’acoustique de la salle.
L’intensité du concert commence à monter crescendo, puisque sur ‘Amazing Journey’ Roger commence à donner de la voix, et être de plus en plus dynamique, commençant a transformer son micro filaire en lasso comme Lucky Luke… ou en clonant -a moins que ce ne soit le contraire-, en s’auto-ligotant comme Iggy Pop, pendant que son fidèle acolyte Pete (78 ans), délivre ses notes toujours avec autant de justesse, et de feeling, passant pendant le titre de sa Fender stratocaster Goldie, à sa Fender Stratocaster Torino Red.
En repartant et en traversant la salle, pendant le titre ‘Sparks’ j’ai trouvé le son assez moyen presque brouillon, énormément de réverbs, et cette batterie un peu noyée.
Le choix de produire The Who à l’Arena de la Defense (et ses 40 milles places) est discutable, vu que selon les sources, entre 14 et 16 milles billets ont été vendus. Un Bercy aurait peut-être été plus judicieux, plutôt qu’une Arena à moitié pleine… ou vide… comme le verre 😉
2 commentaires
Le groupe the arrogants n’existe plus !
Etes vous certaine ?
https://www.facebook.com/TheArrogants/