Chimères et amnésies.
Korsakov est plus qu’un projet musical, ne serait-ce que car il est inspiré d’un vécu face au syndrome du même nom. Korsakov est une catharsis. Une exploration des tréfonds d’une mémoire fantasmée et de ses expressions les plus complexes. Une introspection personnelle intense portée par un black metal émotionnel et insidieux.
погружать, son premier album, sortira le 26 Novembre prochain chez Source Atone Records.
En 1897, Sergueï Korsakov donnait son nom à une désorganisation caractéristique de la mémoire, un trouble neurologique sévère provoquant une perte irrémédiable de la mémoire et une forte tendance à l’affabulation.
Plus d’un siècle plus tard, un projet musical du même nom émerge et se veut être l’expression d’un vécu intime face à ces amnésies récurrentes et insidieuses. Au-delà d’une évidente essence black metal, les influences de Korsakov se trouvent autant dans d’autres courants musicaux (du shoegaze à l’ambient en passant par la musique électronique) que dans des disciplines artistiques plus plastiques comme l’actionnisme viennois ou les œuvres du photographe Steve McCurry et du sculpteur Ron Mueck.
Une introspection personnelle intense portée par un black metal émotionnel et insidieux.
L’album погружать (“pogruzhat”), dont le nom pourrait se traduire par “immerger” – “plonger lentement mais sûrement”, est un ensemble d’émotions complexes et difficilement exprimables par de simples mots. Le chant de Korsakov, sans paroles, reste dans l’indisable pour laisser jaillir ses tourments, ses entraves et ses douleurs.
Se souvenir d’un passé qui n’a jamais existé, oublier le présent, guider par une main invisible qui nous manipule à sa guise dans l’imagination d’une vie quasiment factice.
погружать
01. I 02. II 03. III 04. IV 05. V 06. VI Sortie le 26 Novembre
Source Atone Records |