WITCH FEVER : FEVEREATEN sort ce jour accompagné d’une vidéo pour « I SEE IT » !
Actuellement en tournée européenne avec VOLBEAT (à voir au Zénith de Paris ce dimanche).
WITCH FEVER, le quatuor tout droit venu de Manchester sort aujourd’hui son deuxième album studio.
Suite directe de l’acclamé Congregation (2022), FEVEREATEN renferme douze titres entre doom–punk, shoegaze et ambiances gothiques.
Le résultat se veut aussi féroce que sombre et habité, nulle incohérence donc de voir ce disque sortir un 31 Octobre, date qui colle parfaitement à l’univers du groupe.
WITCH FEVER accompagne FEVEREATEN d’un clip pour « I SEE IT ». Un morceau qui plonge là où les frontières entre le visible et l’invisible s’estompent et explore la paranoïa et la sensation d’être continuellement observé.
Soutenu par des mélodies de guitare envoûtantes et des lignes vocales possédées, ce titre exhume ces sentiments d’étrange malaise à travers le prisme narratif des expériences personnelles des membres du groupe, qui se sont souvent sentis observés, traqués, hantés par des entités immatérielles qui persistent à la périphérie de leur perception.
Depuis ses débuts en 2017, Witch Fever s’est rapidement hissé sur le devant de la scène alternative britannique bouillonnante, sans réellement rentrer dans des cases établies.
Fusionnant la férocité du punk, le malaise gothique et des atmosphères doom à une certaine vulnérabilité, le groupe voyait son premier album, Congregation, acclamé par la critique pour sa puissance cathartique et son intensité à sa sortie en 2022.
Avec FEVEREATEN, Witch Fever affine son son et l’emmène toujours plus loin, en terre inconnue.
Produit par Chris W Ryan (NewDad, Just Mustard, Enola Gay) FEVEREATEN est le fruit d’un processus créatif intense et libérateur. Plus lourd, plus sombre et plus inquiétant que son prédécesseur, celui-ci puise autant dans le metal que l’ambient, le hardcore ou le slowcore.
Au-delà de porter au grand jour les influences les plus lourdes et les atmosphères les plus sombres de Witch Fever, ce nouvel album leur ajoute des textures bruitistes, des mélodies obsédantes ou encore du violoncelle.
Rien d’étonnant donc à y retrouver à la fois la marque de fabrique punk du quatuor et un son plus ample, plus expérimental. “Nous voulions vraiment avoir un son plus puissant.” affirme d’ailleurs Alex Thompson (basse).
Pour ses textes, FEVEREATEN s’inspire des expériences traumatisantes qu’Amy Walpole a vécues en grandissant au sein de l’Église charismatique, mais avec une certaine lucidité et une volonté de revendication.
Un titre qui traduit les extrêmes émotionnels présents dans l’album : le sentiment d’être consumé par un traumatisme, une histoire ou une identité.
FEVEREATEN, c’est « être au bord du gouffre sans jamais tomber », explique Walpole dont l’autisme a été diagnostiqué pendant le processus d’écriture ; un moment qui a remis en question une grande partie de sa vie et de sa production créative.
