
BULLRUN – Wilderness (EP)
Sortie Mai 2020
Rémy Gohard : Vocals & Bass
Gaël Berton : Guitars
Mark Dezafit : Drums
Trois ans après l’excellent et très encourageant Dark Amber, les franciliens de BULLRUN récidivent avec un Wilderness de la même trempe.
Même format (EP), même énergie et visiblement même envie d’en découdre. La production est toujours aussi massive et léchée, vous accrochant d’entrée de jeu avec Downtown et son groove musclé (si si, ils y arrivent), petite mise en bouche avant d’enquiller avec du lourd.
Le titre éponyme de l’opus débarque comme si de rien n’était, heavy à souhait, syncopé comme on aime avec les BULLRUN, parfait mariage entre MOTORHEAD ET METALLICA. Les solis sont toujours aussi catchy et la sauce monte crescendo comme c’était déjà le cas sur le premier opus.
Avec Fire And Hate on attaque les choses sérieuses, de ces compos aux refrains qui vous restent gravés dans le crâne à coups de basse assassine et claquante, de rythmiques béton et du chant Hetfliedien de Rémy Gohard.
On est parfaitement dans la continuité avec ce Wilderness. Trois ans après les gus n’ont pas perdu leur niak et envoient toujours du lourd. Preuve en est le duo gagnant formé par les compos Redeption Day et Roll You Dice, mes deux titres préférés de l’opus, qui enfonce sévèrement le clou.
Le final sur Dust And Sand ne dénote pas, bien au contraire. Dans la plus pure tradition d’un Heavy speed de la meilleure facture, les BULLRUN se rappellent à notre bon souvenir en nous bottant sévèrement le cul.
Encore une fois BULLRUN a su nous captiver avec ce Wilderness qui n’aura comme défaut que d’être trop court une fois de plus… J’avoue que j’aurais aimé en avoir plus à me coller sous la dent, surtout après une attente de 3 ans. Mais bon, je chipote, les aficionados de gros son seront comblés par cette galette une fois de plus taillée pour la scène.