D-O-G – In My World
Sortie le 26 Mars 2021
Être et avoir été… Ce n’est pas évident de commencer une chronique comme celle-ci après l’écoute du premier album de D-O-G. Nouveau projet de Jo Amore (Nightmare, Now Or Never), le combo navigue dans les eaux d’une NWOBHM où il plonge ses racines, avec des compos résolument ancrées dans les 80’s.
Coincé entre un IRON MAIDEN et un DIO, le quatuor n’arrive pas vraiment à m’accrocher tant le style et l’approche manquent cruellement de modernité. Malgré une indéniable maitrise de son sujet et une qualité technique bien là, on se lasse vite à l’écoute de cet In My World plombé par une certaine redondance mais surtout par ce sentiment omniprésent de déjà entendu mille fois.
Sortir un opus comme celui-ci en 2021 est une grosse prise de risque tant le public potentiellement intéressé par cette niche Old School se fait rare et use les catalogues des cadors du genre.
Les compos sont clairement axées sur la mise en avant du chant, et c’est ce qui fatigue un peu à la longue. Et même si les riffs sont plutôt bien foutus, ils ne parviennent pas à sauver l’ensemble. Malgré quelques titres qui sortent du lot, comme Passenger Of the Dark ou encore Dream of Glory, In My World ne décolle pas vraiment.
Vous l’aurez compris je n’ai pas du tout été convaincu par le projet de D-O-G, mais cela étant très subjectif il ne vous reste plus qu’à vous faire une idée en écoutant l’album. Une chose est sûre, ils y ont mis du cœur et c’est le principal.
