ENEMY INSIDE – Venom
Sortie le 28 février 2025 via Reigning Phoenix Music (RPM)
Groupe surpuissant aux compositions terriblement addictives, ENEMY INSIDE revient avec un album très sexy.
Venom bastonne sévèrement, mais avec du velours autour hein, mixant les genres entre métalcore, indus, pop et rock moderne.
Avec une chanteuse aussi belle qu’efficace, l’ingénue se transforme en chasseuse de fans, forçant le respect par la qualité et les variations de son chant. Autant à l’aise en chant clair qu’en growl, Nastassja Giulia est clairement le pilier central de la formation.
Cela n’enlève rien à la qualité de ses comparses, notamment la paire de guitaristes Evan K (lead) et Dave Hadarik qui assurent des parties virtuoses sur cet album.
Les Allemands ont fait fort avec ce Venom qui navigue entre douceur (Let Me Go, Don’t Call Me An Angel) et violence. Car inévitablement c’est cette dernière qui se rappelle toujours à nous, à l’image de cet Innocent, vous caressant dans le sens du poil avant de vous avoiner sévèrement.
Ecoutez-moi Unburn ou encore ce I’d Rather Be Dead en pop musclée et avec Davey Suicide en invité inattendu.
Les textures de cet album le sortnte d’un simple « album Métalcore de plus » tant l’écriture est juste et fine. On retrouve également Zak Tell (Clawfinger) sur cet incroyable Fuck That Party habité par la folie. Le duo est vraiment au top et difficile de résister à ce déluge de sons qui vous muscle la nuque.
Autre guest sur cet album, Mirza Radonjica du groupe Danois SIAMESE, un titre que n’aurait pas renié HALESTORM. D’ailleurs le chant clair et hargneux de Nastassja n’est pas sans me rappeler parfois celui de Lzzy Hale.
La production a été confiée à Christoph Wieczorek, guitariste/chanteur du groupe ANNISOKAY, et il y a du savoir-faire dans le genre.
ENEMY INSIDE franchit clairement un gap ici, avec un Venom qui devrait aisément les propulser au-devant de la scène. Entre émotion et performances vocales, ENEMY INSIDE nous offre un album de qualité et exempt de défauts.