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« Hey toi, jeune métalleux au cheveux long et sale, tu veux Thrasher dans ton froc ? Oui ? Cet album est fait pour toi ! » .Avouez que pour commencer une chronique, il y a pire comme punchline ! Aujourd’hui au menu, du Thrash new School made in Germany avec le quatuor Fateful Finality qui nous honore de leur second effort  Battery , rouleau compresseur de batterie ultra carré et de guitares agressives au son moderne comme il se doit.

Efficace, sans fioritures et sans solos fleuves, cet album va droit au but, avec ce qu’il faut de codes musicaux propres au genre, à savoir de la triple croche, du groove, de la double  et une alternance de chants plus ou moins agressifs.

Néanmoins, l’ensemble, lorsque l’on écoute bien, ressemble au niveau de la voix à du gros Chuck Billy et parfois même à celle de Maitre James Hetfield (d’ailleurs le premier morceau  Possesion  aurait pu être écrit par Testament tant la ressemblance est troublante.

Que dire du main riff de  Never there ….Qu’importe, un titre comme  Get things straight  vaut bien à lui seul qu’on écoute l’opus pour en extraire tout son nectar de bière , idem pour  Dirt in the closet  qui me rappelle, dans un autre genre ,le cultissime album d’At the Gate : Slaughter of the soul  ( peut-être à cause des gammes utilisées dans le riff, je ne sais pas…).

Quoi qu’il en soit, sans être l’album du siècle (je préfère dans le genre  The call  d’Angelus Apatrida ou encore le dernier Lost Society) cet opus, agréable à écouter, ravira les amateurs de Headbang frénétique et de sévices corporelles dans le Mosh Pit.