MICHAEL SCHENKER FEST – Resurrection
Sortie Mars 2018
Michael Schenker | guitars, vocals
Gary Barden | vocals
Graham Bonnet | vocals
Robin McAuley | vocals
Doogie White | vocals
Chris Glen | bass
Ted McKenna | drums
Steve Mann | guitars, keyboards
Après avoir repris contact avec Gary Barden, Robin McAuley et Graham Bonnet, ses anciens compères, lors du Sweden Rock 2016, l’imprévisible Michael Schenker revient avec un nouveau projet pour l’occasion. MICHAEL SCHENKER FEST, livre aux fans du légendaire guitariste un album, au nom évocateur de Resurrection, somme toute indispensable en guise d’hommage aux chanteurs successifs ayant accompagnés le trublion.
Bien entendu on retrouve aussi Doogie White, celui qui l’accompagne sur Michael Schenker’s Temple of Rock, partageant certaines compositions avec ses prédécesseurs notamment sur Warrior et son exercice à quatre voix plutôt remarquable sur un titre heavy à souhait.
Autre invité de marque en la personne de Kirk Hammet sur Heart And Soul qui ouvre le méfait, avec Robin McAuley rappelant les années bénies de MSG. Le titre est fameux, le refrain au top et bien catchy.
Gary Barden, qui est le chanteur historique de MSG, n’a rien perdu de sa verve et le prouve avec les deux titres (solo au chant) qu’il interprète sur la galette. Du Messin’ Around bien Boggie Rock, terrain sur lequel Schenker excelle, au plus classique Livin’ A Life Worth Livin’, Gary a vite repris ses marques.
Même traitement pour Graham Bonnet (chanteur historique d’ALCATRAZZ et ayant performé sur l’indispensable Assault Attack de MSG en 1982), avec notamment l’excellent Everest et son chant à la Gillan.
Robin McAuley, bien que je n’ai jamais trop été fan de sa voix, livre également une très bonne prestation, notamment avec Time Knows When It’s Time.
Michael Schenker est toujours aussi sûr de lui, bien que ne prenant pas autant de risque que je l’aurai souhaité, mais je chipote. Le jeu est impérial et juste. On sent bien que le gus s’est fait plaisir sur ce Resurrection devenu indispensable pour tout fan du bonhomme. Seul l’instrumental Salvation viendra semer le trouble sur l’opus, véritable démonstration de Schenker qui viendra torde le cou à ceux qui oseraient mettre en doute son talent.
Doogie White est également au top, surtout sur un titre comme Anchors Away, titre au refrain qui ne quittera plus votre esprit après son écoute.
Au final ce Resurrection est une agréable surprise qui trouvera grâce aux yeux des fans de Schenker et ce, peu importe la période préférée.
Heart And Soul 4:20
Warrior 5:21
Take Me To The Church 4:46
Night Moods 4:29
The Girl With The Stars In Her Eyes 3:48
Everest 3:42
Messing Around 4:34
Time Knows When It´s Time 4:23
Anchors Away 4:26
Salvation 3:38
Living A Life Worth Living 3:51
The Last Supper 4:52