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SATYRICON – Deep Calleth Upon Deep

SATYRICON - Deep Calleth Upon DeepSATYRICON – Deep Calleth Upon Deep

Sortie le 22 septembre 2017 via Napalm Records

Sigurd « Satyr » Wongraven – chant, guitare, clavier, basse
Kjetil-Vidar « Frost » Haraldstad – batterie


Quatre années après l’album éponyme, le duo norvégien est de retour avec un nouvel opus surprenant et profond. Ce neuvième CD est sorti le 22 septembre 2017 sur le label Napalm Records. Il succède à l’impressionnant « Live At The Opera » paru en 2015. Et on peut dire que les grands amateurs de Métal noir bien sombre, intelligent et évolutif seront ravis car les émotions occupent ici une place déterminante. 

Avant de débuter un mot sur la pochette : elle a d’ores et déjà fait couler de l’encre car elle a énormément surpris son petit monde. Cette illustration d’une des gloires norvégiennes nommée Edvard Munch est dans l’ensemble très sobre, on aurait peut-être pu éventuellement s’attendre à quelque chose de plus dense voire de plus intriguant même si elle est appropriée finalement car elle est poétique.

Mais, l’important c’est la musique et là on va être servi. L’album démarre sur les chapeaux de roue avec « Midnight Serpent » dans l’esprit du groupe à savoir une bonne dose de Black Metal travaillé et un côté Rock’n’Roll. Les prouesses vocales de Satyr sont reconnaissables parmi mille. Frost a une nouvelle fois diversifié son jeu de batterie. On ressent de la part du duo un grand désir de peaufiner leur répertoire et d’affiner leur style en y ajoutant, un côté légèrement avant-gardiste voire même quelques éléments de Rock généraliste. Les riffs sont entêtants et parfois même entraînants.


 


On passe à la vitesse supérieure avec le duo « To Your Brethren In The Dark » et  « Deep Calleth Upon Deep« . Sur ce dernier toutes les racines Black Metal du combo ressortent au grand jour associées à un son moderne et une grande profondeur au niveau des atmosphères. Au rayon des petites nouveautés rafraîchissantes, on retrouve un saxophone sur « Dissonant ». 

Sur « Blood Cracks Open The Ground » on songe au Satyricon antérieur à leur album éponyme (époque « The Age Of Nero » ou bien encore au fabuleux « Now Diabolical« ). La production est de très bonne facture. Quant au mixage il est le résultat de Mike Fraser et ne laisse rien au hasard.

En définitive, ce retour est concluant, Satyr et Frost nous ont concocté un album inspiré et très diversifié où le plaisir de se réunir à nouveau sera partagé par ses fans amateurs de musique parfois complexe. Le style de Satyricon est de nature à toujours s’améliorer. Le sens de l’expérience est indéniable et force le respect. « Deep Calleth Upon Deep » est à recommander avec enthousiasme à tous ceux qui suivent la formation depuis ses débuts et aussi aux nouveaux fans. Esprit brillant et à contre-courant, Satyricon continue d’étonner.


Tracklist :

Midnight Serpent

Blood Cracks Open The Ground

To The Brethren In The Dark

Deep Calleth upon Deep

The Ghost of Rome

Dissonant

Black Wings and Withering Gloom

Burial Rite


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