SHINING – International Blackjazz Society
Sortie prévue le 16 octobre 2015 chez Spinefarm Record
Jørgen Munkeby (Chant, Saxo, Guitare)
Håkon Sagen (Guitare)
Tobias Ørnes Andersen (Batterie)
J’ai toujours aimé la Norvège. Après tout, qui pourrait se vanter de résister à ses nombreux attraits, tels les femmes somptueuses, les paysages à couper le soufflé, le nombre de groupe de métal de folie au Km²…. Justement, avec cette chronique de SHINING je ne risque pas de faire d’infidélités à cette noble contrée ! Mon groupe de métal Jazz avant gardiste venu d’Oslo sévit une fois encore avec leur nouvel opus, le bien nommé International Blackjazz Society , composé de 9 titres tous aussi bon les uns que les autres mais un peu plus « éprouvés » et moins « barrés » que ceux des précédents albums.
Clairement, les fondamentaux de la musique de SHINING sont bels et bien présent, avec un Jorgen Munkeby ultra présent au chant, à la guitare et au Saxophone, ce qui ne déroutera pas les fans de la première heure, même si , personnellement, je trouve l’arrangement de cette voix de plus en plus noyée dans les effets , alors qu’un coté organique aurait donné un peu plus de contraste aux morceaux ( mais ce n’est que mon avis perso) .Délaissant les compos alambiquées au profit de quelque chose de beaucoup plus électronique ( d’indus diront certains , à l’image du très planant Burn It All qui est un intelligent « deux temps » ), SHINING réalise un virage non négligeable mais pas déplaisant dans sa musique.
En même temps, me direz-vous, au bout du 7eme album pour un groupe « expérimental », on ne peut pas les taxer de faire toujours la même chose, même s’il est vrai qu’il est difficile de faire mieux que les grands frères Blackjazz et One One One. Ça part en vrille assez souvent, comme sur le début de Thousand Eyes , House of Warship ou encore Admittance , mais on revient vite sur des choses lourdes, avec un basse/batterie puissant qui donne envie de marquer le tempo avec ses pieds.
Il y a clairement à boire et à manger sur cet opus de grande qualité, même si, personnellement, cette pépite n’est pas ma préférée du combo car parfois trop main Stream, à l’image du refrain de House of Control. J’aurais aimé que la folie des débuts de chansons se prolonge durant de longues minutes afin d’offrir quelque chose de totalement barré, affranchi de toute raison sonore.
On ne pourra tout de même leur souhaiter que le meilleur d’autant plus qu’avec l’artwork de ce « International Blackjazz Society » qui circule sous forme de t shirt portés par les stars de la variétoche ( MIley Cirus, Kanye West…) le monde risque de tourner un peu les oreilles du côté de la Norvège…