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SIKTH -The Future in Whose Eyes

sikthSIKTH – The Future in Whose Eyes

Sortie juin  2017

Mikee Goodman – chant
Joe Rosser – chant
Dan « Loord » Foord – batterie, percussions
Graham « Pin » Pinney – guitare
James Leach – basse
Dan Weller – guitare, piano


Technique, équilibré, brillant. Parent pauvre de MESHUGGAH les anglais de SIKTH nous reviennent avec ce second album depuis leur reformation en 2014, faisant suite à un Opacities en demi-teinte.
On peut dire que les anglais ont trouvé l’inspiration qui leur faisait cruellement défaut, livrant ici un opus complexe et fouillé ayant digéré les inspirations avérées du groupe.

A noter la présence de Spencer Sotelo (PERIPHERY) sur Cracks of Light qui s’invite au chant, sorte de reconnaissance implicite d’un père.
Difficile de classer ce groupe, tant il emprunte à des genres parfois opposés comme le hardcore, ou un rock plus posé, mais il est indéniable qu’il a un certain génie à  distiller un metalcore de très bonne facture.
Côté line up il y a eu du changement avec l’arrivée au chant de Joe Rosser en remplacement de Justin Hill et donnant la réplique à Mikee Goodman comme deuxième chanteur. Le duo fonctionne parfaitement bien, on peut s’en rendre compte sur l’excellent Weavers of Woe, le reste du groupe n’étant pas en reste en y imposant une griffe technique imparable.


sikth


La facilité déconcertante avec laquelle les musiciens mélangent technicité, mélodie et brutalité, le tout sans tomber dans la démonstration indigeste, force le respect. Les parties de basses amenées avec brio par James Leach sont savoureuses, assurant une section rythmique imparable au côté d’un Dan « Loord » Foord (batterie) imperturbable.
Les guitares ne sont pas en reste non plus, comme on peut l’entendre sur Riddles of Humanity et ses envolées épileptiques donnant l’impression d’être attaqué par un essaim de frelons bien énervés.

The Future in Whose Eyes est indéniablement une pièce majeure de la discographie du groupe qui signe un retour aux affaires des plus prometteur. Difficile à s’approprier, cet opus n’en demeure pas moins un incontournable de cette année 2017.


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