
SYNAPSE – Singularities
Savant mélange de prog et de Metal plutôt cogné, les Parisiens de SYNAPSE font une entrée remarquable avec Singularities, leur premier opus.
Le quatuor maitrise à merveille tous les ressorts du genre, mais sait faire parler la poudre également, livrant une galette qui ne laisse pas de place à l’ennui.
Echappant aux pièges (rédhibitoires pour ma part) de la démonstration, SYNAPSE a su ici parfaitement doser la technicité avec la mélodie. Distillant une harmonie musicale entre douceur et brutalité, le combo pourrait être un chainon manquant entre Prog, Rock et Jazz.
Ecoutez-moi ce magnifique The End of The Line, aussi massif qu’épique, mariant tous les genres de brillante manière. Il résume à lui seul la qualité et l’esprit des musiciens de SYNAPSE.
Un album riche et généreux
Le chant est à la hauteur des virtuoses qui l’accompagnent. Thomas Valentin est à l’aise aussi bien dans les registres clairs que plus rocailleux, à l’image de ce que l’on peut entendre sur Rage. Il est clair que les musiciens ne sont pas des novices. La qualité des compositions et interprétations en sont la preuve.
L’ouverture est énergique et pose bien l’univers du groupe, avec un Lost By Design qui met bien en valeur le spectre large couvert par la musique du groupe.
La douceur s’invite également ici avec des titres comme le magnifique 3000, It’s Only Cries ou encore le très prog Strength By Numbers.
Le final sur Human Naîveté est une merveilleuse parenthèse acoustique sublimée par la voix de Thomas accompagnée de violons et de guitares acoustiques du meilleur effet.
SYNAPSE nous livre ici un album riche et généreux qui trouvera forcément un public large. Les mélodies sont addictives et au cœur des compositions. Singularities est le connecteur idéal entre le rock et le Prog, avec des touches de Jazz et de Pop par moment. Bravo.