TIME LURKER – Emprise
Sortie le 15 novembre – Les Acteurs de L’Ombre Productions.
Après son premier album éponyme sorti en 2017 et son split avec Cepheide, Time Lurker revient sous la forme d’un duo, accompagné au chant par Sotte avec Emprise (le 15 novembre sur le label Les Acteurs de L’Ombre Productions.)
Time Lurker est un projet solo de black metal atmosphérique, créé par Mick en 2014. Inspiré par la noirceur de l’âme humaine et les voyages introspectifs au plus profond de ses propres tourments. De retour après 5 ans de silence Time Lurker reviens cette année avec un nouvel album qui s’est fait dans le doute, la remise en question, la souffrance, mais aussi la force du dépassement de sois et la détermination. Rejoins en 2023 par Sotte (apparition chez Bovary et Neant) pour toute la partie vocal et l’écriture de parole.
Le titre de l’album sert d’intro avant que des arpèges de guitare ne viennent entamer les premières notes de « Cavalière de feu ». Sotte ne s’économise pas en poussant dans le rouge sanguin son chant ou plutôt ses cris effroyables. Ça tombe bien puisqu’elle chante « je pousse le cri millénaire » et plus loin « mère du premier cri »… .La mélodie est prenante et maintient le cap jusqu’à la fin avec des murs de guitares entrechoquant des blocs de batterie où les cris transpercent les structures musicales.
Un esprit old school assumé.
Les paroles de « Poussière mortifère » ne font pas non plus dans la gaîté et ce malgré une intro joliment travaillée. Les cris paraissent lointain mais répondent au différents mouvements du titre comme un instrument entre break et accélérations soudaines tout en respectant les règles du black metal atmospheric avec ses murs de guitares et des envolés lumineuses post-metal.
Sur une ligne mid-tempo « Disparais, soleil » est une ode à l’obscurité, à la pénombre. Sotte continue d’hurler jusqu’à la mort avec des voix plus sereines sur la fin, plus apaisante, plus douce.
Quant à « Fils sacré » c’est du brutal, un déluge de blast-beats sur une instrumentale qui ne fait pas dans l’atmosphérique mais reste plutôt encré dans un esprit old school assumé au début et une face plus moderne avec un final étincelant, puissant et proposant une profusion de riffs sur la fin donnant de l’espoir, comme une touche de lumière qui se réveille parmi les tourments du musicien.
