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WINTERFYLLETH – The Imperious Horizon

WINTERFYLLETH - The Imperious Horizon
WINTERFYLLETHThe Imperious Horizon

 

Sortie le 13 septembre 2024 via Label Candlelight

Simon Lucas – Batterie, percussion, Voix .
Chris Naughton – Chant, guitares.
Nick Wallwork  – Basse, guitare, backing vocaux.
Mark Deeks – Claviers, backing vocaux.
Russell Dobson – Guitare, backing vocaux
Invité :
Alan Averill (Primordial) – chant (In Silent Grace)

L’Angleterre. Ce seul mot peut évoquer bien des images de nature. D’ailleurs cette dernière est à l’épicentre de l’oeuvre de Winterfylleth ne serait ce que sur leurs pochettes toutes plus belles par rapport aux autres.
Ce collectif possède en outre une discographie déjà incroyable. Et voir le chemin parcouru depuis leur premier opus The Ghost Of Heritage paru en 2008 est sans appel.
La formation anglaise de Manchester a la classe qu’on se le dise. The imperious horizon succède quatre ans après à The Reckoning Dawn, chroniqué en ses pages.
Il s’agit déjà de leur huitième album. Il est sorti le 1er septembre via le label anglais Candlelight. Un coup d’œil à la magnifique pochette présentant un sommet de montagne, ce sont les Dolomites en Italie. Alors que s’est-il passé depuis 2020 me direz-vous ?
Le combo a du continuer sans leur guitariste Dan Capp. Ce dernier a changé de région. Le groupe a donc accueilli son remplaçant en la personne de Russell Dobson. Le mixage a été le fruit de Chris Fielding. Il est à noter que l’album dure un peu plus d’une bonne heure. Musicalement parlant le collectif officie toujours dans le Black Metal atmosphérique pour notre plus grand plaisir.

 Les thèmes les plus abordés sont l’histoire ancienne de l’Angleterre, la nature et les paysages.


WINTERFYLLETH - The Imperious Horizon


Leur meilleur album de leur carrière

Agressif leur répertoire l’est assurément. Doté d’une introduction instrumentale l’album débute avec le fantastique Like Brimming Fire. Sur ce dernier les riffs sont fluides tout en étant féroces. De plus le solo y est rudement bien maîtrisé. Il s’agit d’un coup de maître. Le morceau qui a donné son nom à ce longue durée est magnifique, les synthés sont majestueux.
Écoutez moi ces mélodies sombres et glaciales au demeurant tout du long. Dishonour Enthroned est une piste à écouter en priorité. On peut citer dans les grands moments aussi Upon This shore. Les synthés apportent une coloration supplémentaire, un relief. Les mélodies savent se tailler la part du lion.

To the edge of tyranny s’avère très direct dans son approche. Il est un peu dans format proche de Mam Tor The Shivering Mountain de l’album The Ghost Heritage. On est ravi de reprendre un bon bol d’air frais avec l’acoustique Earthen Sorrows.
Le chant de Chris Naughton est rempli d’émotions sur cet opus. Et on a le plaisir de retrouver Alan Nemtheanga de Primordial sur In silent grace.
Au rayon des surprises que dire de cette reprise d’Emperor à savoir The Majesty Of The Night Sky ? Eh bien là encore on vise l’excellence tout bonnement.

En définitive Winterfylleth effectue un retour en force et sort leur meilleur album de leur carrière. On peut le dire assurément qu’il s’agit d’un album d’une telle qualité. Pour faire une comparaison on pourrait dire qu’il se rapproche de The Divination Of Antiquity.


Tracks

First light
Like brimming Fire
Dishonour Enthroned 
Upon This shore 
The Imperious Horizon 
In Silent Grace 
To The Edge Of Tyranny 
Earthen Sorrows 
The Insurrection 
The Majesty Of The Nightsky 

In Silent Grace


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