MOLYBARON – The Mutiny
Gary Kelly : Lead Guitar, Vocals
Camille Greneron : Batterie
Quant un groupe allie efficacité, modernité et talent…
Ah MOLYBARON, groupe au talent immense dont le premier opus m’avait littéralement conquis dés la première écoute, et qui revient à la conquête des bacs avec un nouvel album après 4 ans d’absence et de travail acharné. The Mutiny saura t’il confirmer leur premier essai ayant d’office placé la barre haute ?
Essai transformé, et sans problème, avec cette deuxième livraison dont les premiers amuses gueules avait rendu mon attente de sa sortie infernale, avec le titre Lucifer auquel il est impossible de résister au rythme imposé, et Animals au texte sans filtre et musicalement implacable.
A la croisée des chemins d’un rock alternatif musclé, d’un Nu Metal inspiré, d’une pointe de Metalcore et de Folk (insufflé par Gary), The Mutiny a tout pour plaire.
D’entrée de jeu c’est toujours l’accroche vocale de Gary Kelly qui fait son incroyable effet avec son timbre si particulier, et que personnellement j’adore, à la fois hargneuse et douce. On sent bien qu’il est habité par ses textes et capable de variations surprenantes comme sur Prosperity Gospel ou encore sur le magnifique Amongst The Boys And The Dead Flowers.
Le travail des guitares tutoie la perfection, aussi bien dans l’exécution que dans la complémentarité. Le duo Kelly / Andre est parfait comme on peut l’entendre sur tous les titres mais en particulier sur Ordinary Madness ou encore avec le très beau The Lighthouse.
Musicalement le quatuor est toujours aussi incisif et groovy, les guitares sont millimétrées et la base rythmique imparable. Sébastien de Saint-Angel a une attaque à la basse qui force le respect, à la fois claquante (Prosperity Gospel ) mais aussi terriblement groovy (Something For the Pain). Même topo pour le travail des percus de Camille Greneron notamment sur Lucifer.
Cerise sur le gâteau, la participation de Whitfield Crane (Ugly Kid Joe) qui vient donner la réplique à Gary Kelly sur un Twenty Four Hours plutôt réussi.
Une fois de plus MOLYBARON nous embarque dans une histoire riche et rudement bien ficelée, peut-être moins cinématographique que sur le précèdent album mais oh combien intense et engagée.
Plus abrupte que le premier album, The Mutiny n’en est pas moins immersif. La recette fonctionne parfaitement, avec des refrains terriblement catchy, des compositions toujours perfusées à l’urgence et des textes engagés.
C’est incontestablement un album riche et à facettes, qui se découvre encore et encore au fil des écoutes, et qui vous séduira inévitablement. The Mutiny fait une entrée direct dans mon top 10. MUST HAVE.