NECROPHOBIC – Dawn of the Damned
Sortie le 9 octobre 2020 via Century Media
Leur date de création remonte tout de même à 1989 ce qui en fait des anciens combattants en quelque sorte. Son créneau musical était de surcroît bien plus typé death metal à leurs débuts que les autres combos cités à l’exception bien sûr d’At The Gates. Toutefois leur répertoire est devenu plus orienté black metal à partir de “Darkside” paru en 1997.
De plus ils utilisent une sorte de corpse paint ce qui confirme leur appartenance à la scène du metal noir. Ce qui pourrait éventuellement donner un petit début d’explication quant à leur manque de visibilité sur la scène peut être du au manque de véritables tournées. On a la petite impression qu’à ce niveau le combo aurait pu davantage partir sur les routes.
Pourtant ils sont signés sur le label de renom Century Media depuis leur précédent album. Et on peut souligner que leur logo fait partie des plus réussis dans son genre. En outre la pochette de ce nouvel opus est véritablement une tuerie et on peut reconnaître d’emblée le style si incroyable de Kristian “Necrolord” Wahlin l’un des artistes les accomplis dans son art du metal extrême.
Leur précédent album intitulé “Mark of the necrogram” remonte quant à lui à 2018. Musicalement parlant nous nous retrouvons face à un black/death parfaitement huilé et vraiment foudroyant dans son approche et dans la droite lignée du précédent.
“Aphelion” démarre l’opus avec une mélodie magnifique et grandiloquente. L’entrée en matière est plus que réussie. “Darkness be my guide” se positionne avec maestro sur le grand échiquier du metal typé à la scandinave et fait légèrement songer au regretté Dissection de temps en temps. L’ambiance anti-religieuse est clairement indiquée ici. L’atmosphère y est prenante et les petits clins d’oeil au heavy metal des années 80 sont très concrets.
Ça joue très rapidement et avec un vrai feeling authentique propre à ce son suédois des années 90. “Tartarian winds” est une composition à écouter en priorité. Elle est complètement représentative de leur répertoire à ce sujet. On se rend compte à l’évidence que cette piste propose un équilibrage parfait entre le black et le death ce qui demande un bon dosage à ce stade.
Devil’s spawn attack