Among The Living
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PAIN OF SALVATION – In The Passing Light Of Day

PAIN OF SALVATION – In The Passing Light Of Day

Sortie le 13 janvier 2013
Via Century Media Records

Daniel Gildenlöw – chant, guitare, luth, mandoline
Gustaf Hielm – guitare basse, contrebasse, chant
Léo Margarit – batterie, chant, percussions et mandoline
Daniel « D2 » Karlsson – clavier, percussions et chœurs
Ragnar Zolberg – guitare, chant, mandoline


Neuvième album pour les suédois de PAIN OF SALVATION et probablement le plus intime du lot. Avec une thématique tournant sur l’univers hospitalier via l’introspection d’un patient, dont l’issue du traitement n’est pas sure, In The Passing Light Of Day signe un retour à un son plus heavy.
Directement inspiré de l’expérience  de Daniel Gildenlöw, le chanteur, l’opus sonne comme un exutoire à cette tranche de vie traumatisante.
A partir de là, difficile de ne pas prendre ce nouveau méfait comme un concept album dont le narrateur nous déroule l’écheveau au gré de son histoire. Une fois de plus Daniel Gildenlöw et sa bande utilisent ce moyen pour faire passer un message fort : ici le caractère ténu de la vie.
Conçu par le producteur Daniel Bergstrand (IN FLAMES, MESHUGGAH, STRAPPING YOUNG LAD), In The Passing Light Of Day est pourvu d’une production irréprochable et puissante, collant à l’univers harmonieux et sombre du groupe.
Personnellement, depuis l’excellentissime Remedy Lane (2002) je n’avais suivi les productions du groupe que d’une oreille distraite tant ils n’avaient pas réussi à susciter l’intensité émotionnelle de cet album. Avec ce neuvième effort on peut dire que le challenge est réussi.

Dès l’introduction avec On A Tuesday, on sent que l’on a à faire à du très lourd, posant un titre syncopé qui image parfaitement l’urgence du moment. Daniel Bergstrand y chuchote, à la manière d’un Geoff Tate en son temps, déclamant sa peine tout au long de ce titre somptueux de plus de 10 minutes qui vous aspire littéralement dans les affres du narrateur. Tongue Of God ne fait qu’accentuer la descente aux enfers du patient, lourd à souhait et torturé, les musiciens maitrisant parfaitement le sujet.



Les titres parlent d’eux même, contant l’histoire sur des variations toutes aussi pertinentes qu’entérocytes.  A l’image de ce Silent Gold, douce litanie au piano et au chant, fleuretant avec un blues lancinant prompt à vous arracher des larmes. Full Throttle Tribe poursuit sur le même ton, avec quelques errements plus métalliques pour faire la place à un Reasons, épileptique qui n’est pas sans me rappeler leurs compatriotes de FREAK KITCHEN. Le « prog » reprend le dessus sur la suite de l’opus, après quelques éruptions métalliques (sur If This Is The End) pour glisser doucement vers une libération du narrateur par la guérison.
In The Passing Light Of Day, titre éponyme de l’album, vient clore avec brio ce magnifique chapitre dans la discographie de PAIN OF SALVATION, avec plus de 15 minutes d’apaisement et d’émotions sublimés par la voix de Gildenlöw.
Nul doute que l’année 2017 commence sous les meilleurs auspices pour les suédois, en signant probablement leur meilleur opus depuis toujours. Musicalement irréprochable, le combo montre une grande maitrise de sa musique, proposant des compositions riches et fortes, et retournant à l’idée du concept album. Ma première chronique de l’année qui place d’ores et déjà l’album dans les finalistes de mon top 2017. MUST HAVE!


 

Tracklist :

01. On A Tuesday
02. Tongue Of God
03. Meaningless
04. Silent Gold
05. Full Throttle Tribe
06. Reasons
07. Angels Of Broken Things
08. The Taming Of A Beast
09. If This Is The End
10. The Passing Light Of Day


 

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