VISIONS OF DYSTOPIA – A Nightmare On Dystopian Street
Sortie le 16 Avril 2021
Eric Juskewycz
Damien Maurel
Attention mesdames et messieurs, le train de l’enfer va partir. Veuillez attacher vos ceintures et dire adieu à vos proches, car c’est probablement un aller simple vers l’horreur.
Fruit d’une collaboration à deux mains, VISIONS OF DYSTOPIA nous offre ici la bande son (presque) instrumentale d’un voyage au cœur de l’imagerie des films d’horreur qui ont forcément bercé l’adolescence de tout métalleux qui se respecte.
Vous l’aurez compris, VISIONS OF DYSTOPIA évolue dans un prog Metal léché et théâtral qui s’appuie sur les guitares et sur un fond narratif puisant dans la filmographie culte du genre comme NIghtmare On Elm Street, Saw, The Exorciste et consort. Cela me fait penser à la démarche des Nantais de MURPHY avec leur premier sorti ce mois ci et evoluant dans le meme theme.
VISIONS OF DYSTOPIA nous livre la BO idéale et moderne d’un genre indémodable.
A Nightmare On Dystopian Street est un album aux paysages sonores intensément immersifs, plongeant l’auditeur dans un univers stressant, techniquement abouti, riche et haletant.
Certes, il ne conviendra pas à tout le monde car l’absence de chant et la densité des compositions pourront rebuter certains au fil de l’écoute.
Au-delà de toutes considérations esthétiques, A Nightmare On Dystopian Street est remarquable par son approche et sa qualité d’écriture. L’album est court et intense, avec 8 titres pour 32 minutes. VISIONS OF DYSTOPIA tient l’auditeur en haleine en jouant avec ses émotions. Ecoutez-moi cet inquiétant et à la fois magnifique Till The End, cet épique Kill The Fear ou encore The Call prompt à déclencher une tachycardie à un escargot. Musicalement les gus maitrisent leur sujet et sont proches de la maestria.
Plus proche de la bande son filmographique que d’un album de Metal pur et dur, avec A Nightmare On Dystopian Street, VISIONS OF DYSTOPIA nous livre la BO idéale et moderne d’un genre indémodable.