Among The Living
Live Report

Blue Öyster Cult @ l’Olympia, Paris

Blue Öyster Cult

l’Olympia, Paris le 2 juin 2025 !

Cult Like a Knife


Blue Öyster Cult,

Blue Öyster Cult à l’Olympia : une légende toujours vivante

C’est un événement que les amateurs de rock attendaient avec impatience. Près de trois ans après leur dernier passage à Paris, les légendes du rock américain Blue Öyster Cult ont signé un retour remarqué sur la scène de l’Olympia.
La formation, toujours menée par ses deux membres fondateurs Buck Dharma et Eric Bloom, était accompagnée de Richie Castellano (claviers et guitares), Jules Radino (batterie) et Danny Miranda à la basse. Une soirée marquée par la nostalgie, la puissance musicale et la cohésion d’un ensemble toujours
bien ancré dans son époque.
Le concert s’est ouvert, comme le veut la tradition, sur la bande originale du film Blade Runner (1982), composée par Vangelis. Une introduction atmosphérique qui a rapidement laissé place à un set énergique, parcourant plusieurs décennies de la carrière du groupe.


Blue Öyster Cult,
Le public a pu redécouvrir des titres issus des albums Blue Öyster Cult (1972), Spectres (1977), Fire of Unknown Origin (1981), ou encore Club Ninja (1985), souvent cité pour ses sonorités FM plus mélodiques.
Si la formation a livré une performance sincère et généreuse, le rendu sonore n’a pas toujours permis à la musique de prendre toute son ampleur.
Certains instruments semblaient en retrait — une basse trop discrète, des claviers presque fantomatiques — et les guitares, pourtant si caractéristiques, manquaient un peu de puissance.
Même les voix, bien présentes, perdaient parfois en netteté dans les moments les plus intenses.


Blue Öyster Cult,


Parmi les moments forts de la soirée, l’interprétation du morceau « Shooting Shark », extrait de mon album de prédilection The Revölution by Night (1983), a offert une parenthèse hypnotique et rare, cet opus étant peu représenté dans les setlists habituelles. Un choix rare et salué par les amateurs.
La fin du concert s’est voulue grandiose. Sous des éclairages colorés aux variations intenses, les musiciens ont enchaîné les inoubliables « Astronomy » (1974) et « Godzilla » (1977), avant de conclure en apothéose avec « (Don’t Fear) The Reaper » (1976). Utilisé pour la première fois au cinéma dans Halloween (1978), ce morceau deviendra, au fil des décennies, un hymne incontournable du genre horrifique.
Un retour réussi pour Blue Öyster Cult, qui prouve une fois encore que son héritage musical n’a rien perdu de sa force – ni de son mystère.

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