EPICA – VUUR – MYRATH
17 novembre 2017 au Stéreolux de NANTES
Dernière date ce soir à Lille le 3 décembre après 19 dates prévus en Europe donc 5 en France (Marseille, Nantes, Metz, Lyon et Lille) quand même ce qui est assez rare pour être souligné. EPICA qui n’arrête pas de tourner emmène cette fois ci avec eux le tout nouveau groupe d’Annexe VUUR qui vient de sortir son 1er album et bien sur les tunisiens de MYRATH qui ont de plus en plus de succès.
Le Stéreolux ce soir, annonce une date quasi complète dans cette superbe salle assez récente située près des Machines de l’Ile. MYRATH fera son entrée pour un show de 30 minutes seulement avec un son et des lumières de très bonne qualité pour une 1ere partie ce qui assez rare.
Le public nantais est déjà arrivé en nombre et accueillera très chaleureusement les tunisiens durant tout leur set. Le groupe est en forme comme jamais et on remarque que leur chanteur Zaher Zorgati a des attitudes de plus en plus proches de celle de Russell Allen (Symphony X). Les titres de leur dernier album « Legacy » font un carton en live mais le concert passera beaucoup trop vite. A ne pas rater en tête d’affiche en 2018 qui prépare actuellement un nouvel album avec l’Orchestre Philharmonique de Tunisie pour l’année prochaine.
Le prochain super groupe de l’affiche est VUUR (pays bas) qui est composait de musiciens de Revamp, de Stream of Passion et de la ravissante chanteuse Anneke Van Giersbergen (The Gathering, The Gentle Storm etc…). Ils viennent tout juste de sortir leur 1er album qui a été globalement bien accueilli même si l’univers reste très particulier. Le public découvre les nouvelles compositions et restera un peu moins enthousiaste globalement. Anneke sera toujours pétillante et souriante meme si son chant est un peu plus perché avec VUUR sera un peu trop en mis en avant par rapport aux autres instruments. Sinon la set list est juste parfaite avec un bon équilibre avec les titres de VUUR, un titre de The Gentle Storm et surtout une reprise de The Gathering que beaucoup de fans espéraient « Strange Machines ». La cohésion des musiciens et le plaisir de jouer est palpable ce qui ajoutent une force supplémentaire boostant les titres mais aussi une excellente présence scénique de l’ancien bassiste de Stream of Passion. Quel concert je ne peux que vous recommander de les découvrir en allant les voir le 7 décembre au Trabendo à Paris en tête d’affiche.
Ça sera à EPICA de prendre possession de la scène avec des fans venus nombreux les applaudir dans cette magnifique salle du Stéreolux avec cette acoustique excellente. Les hollandais vont attaquer fort avec « Eidola » le 1er titre extrait de leur dernier album «The Holographic Principle » avec un public qui s’enflamme immédiatement et Simone enchaînera sans temps mort avec « Edge of the Blade » et « Sensorium ». EPICA a toujours été chargé visuellement avec beaucoup de lumières et stroboscope mais la c’était particulièrement trop chargé à un point ou ne l’ont distingué même plus les musiciens sur scène et ca pouvait en devenir lassant visuellement. Sur certains titres on remarque des headbanging devant des musiciens très complices également et une Simone chantant à la perfection est il besoins de le rappeler ?. Le public est totalement conquis sur chacun des titres et on le remarquera particulièrement sur un ancien titre qui était très attendu « Cry for the Moon » ou la même quasiment toute la salle connaissait les paroles du morceau. Dans cette superbe ambiance, le groupe clôture le show avec 3 titres en rappel « Sancta Terra », « Beyond The Matrix » et « Consign To Oblivion » ou même un circle pit se formera pendant la performance scénique intense d’EPICA sur ce dernier titre. Un Show époustouflant pour EPICA malgré enchaînement des tournées, leur prestation reste de haut niveau avec toujours un plaisir de jouer très palpable.
Superbe soirée donc avec des groupes expérimentés scéniquement qu’on a hâte de revoir en tête d’affiche en 2018.