Hellfest Open Air Festival 2025 : Premières impressions.
Entre découvertes marquantes, chaleur écrasante et moments mémorables.
Le Hellfest Open Air Festival 2025, l’un des rendez-vous incontournables pour les amateurs de musique rock et métal, a une fois de plus prouvé pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs festivals au monde. Cette année encore, il a offert une très belle expérience, mêlant découvertes musicales, shows spectaculaires et une ambiance immersive unique bien gardée par une Gardienne des Ténèbres toujours plus sexy.
De belles découvertes musicales
L’édition 2025 a été marquée par des performances impressionnantes de groupes émergents et confirmés. Le stoner rock de Slomosa a captivé les festivaliers avec ses riffs puissants et envoûtants. Blackgold, de son côté, a livré un set électrisant, prouvant qu’ils sont une force montante de la scène métal. Blood Command, avec son mélange explosif de punk et de hardcore, a littéralement mis le feu à la scène à une heure où il est difficile d’avoir du monde.
Les amateurs de musique extrême ont été comblés par la prestation intense d’Une Misère, un groupe islandais qui a su transmettre une énergie brute et viscérale. Les Français n’étaient pas en reste avec Ashen, qui a séduit le public avec son death metal technique, et Rise of the Northstar, dont le mélange unique de hardcore et d’influences japonaises a une fois de plus retourné le pit. Les Norvégiennes de Witch Club Satan m’ont scotché avec leur Black Métal infusé au féminisme qui s’est imposé sous la Temple.
Les têtes d’affiche : un spectacle mémorable
Les têtes d’affiche de cette édition restent gravées dans les annales du festival. Muse, en tête de liste, a surpris les festivaliers en reprenant avec brio un morceau de Gojira, rendant hommage à l’une des figures majeures du métal français. Leur présence scénique, malgré un son plus que perfectible, ont conquis le public avec un répertoire musclé et taillé pour le festival.
L’émotion était également au rendez-vous avec le show de Linkin Park. Huit ans après la disparition de Chester Bennington, c’est un retour gagnant pour le groupe qui a su délivrer une performance poignante, rendant hommage à leur chanteur légendaire tout en offrant un spectacle vibrant et puissant. Emily Armstrong a conquis le cœur d’un public au rendez-vous et acquis, à l’inverse de leur précédente venue où la réception n’avait pas été des plus « amicale ».
Emily a donné le maximum, malgré des problèmes de santé qui les avaient forcés à annuler leur date en Suisse deux jours avant.
Le Hellfest passera la version de In the End avec Chester, lors du feu d’artifice final, comme ultime hommage.
Falling in Reverse, quant à eux, ont impressionné avec une production scénique spectaculaire, associant éléments visuels saisissants et une interaction remarquable avec le public. Cypress Hill a apporté une touche au parfum connu (Prophets of Rage) au festival avec leur fusion de rap et de rock.
Leur set a été accueilli massivement par un public au taquet que les ricains auront réussi à faire sauter comme un seul homme sur Jump Around.
Enfin, pour les amateurs de Heavy Métal, Savatage a offert un concert magistral, ne laissant aucun doute quant à leur place iconique dans le genre. Oui je sais j’en suis fan.
On y retrouvera également des habitués des lieux tels que Scorpions (petite forme le Klaus) et Judas Priest, avec un show rodé et sans surprise, mais toujours aussi jouissif. Le Metal classique fait toujours son éffet lorsqu’il est emmené par des patrons.
Des prestations au top
J’ai vraiment adoré les prestations de The Warning, Street Dogs, Nervosa ou encore Vulture industries, DAD, et bien entendu Audrey Horne qui ont mis le feu à la Mainstage. Shaârgoth a fait un carton plein à la Temple, au même titre que les Rise of the Northstar qui ont remplacé au pied levé Ultra Vomit.
Autre étoile montante avec Novelists, qui nous a offert une très belle prestation, mais également SUN et sa « brutal Pop » fédératrice. Les Furies ont également bien assuré l’ouverture de la Altar le vendredi.
C’est d’ailleurs une belle place faite aux groupes à composante féminine ou l’on retrouve les fabuleuses Kittie mais aussi Charlotte Wessels, Within Temptation ou encore Epica et Nervosa.
Les Australiens d’Airbourne ont également confirmé (si cela était nécessaire) qu’ils étaient une programmation gagnante à tous les coups. Mais la liste est trop longue finalement pour la dérouler ici.
Des polémiques stériles
Malgré les efforts du festival, les polémiques stériles ont émergé concernant la venue de Till Lindemann, Ronnie Radke et Bard Eithun. Ces artistes, parfois controversés pour des raisons personnelles ou liées à leur passé, ont suscité des débats en ligne parmi les festivaliers et les « journalistes ». Cependant, ces discussions n’ont en rien entaché l’excellence des performances artistiques, les organisateurs ayant souligné leur engagement à offrir un événement axé sur la musique et l’expérience collective avant tout.
La force collective des bénévoles et de l’organisation
Un événement de cette ampleur ne pourrait exister sans l’engagement des bénévoles et de l’équipe de sécurité. Leur dévouement a garanti le bon déroulement du festival, assurant une expérience fluide et sécuritaire pour tous. Les bénévoles, toujours souriants et disponibles (big-up à 0948037, dont le sourire et l’accueil a fait nos journées de photographes), ont joué un rôle essentiel, qu’il s’agisse de guider les festivaliers, de gérer les stands ou d’assurer la propreté du site.
L’équipe de sécurité, discrète mais efficace, a permis de maintenir une ambiance sereine malgré l’affluence considérable, sans parler des Challengers, garants des pits. La bienveillance est de mise.
Il le fallait bien pour accueillir les 280 000 féstivaliers cette année (40 000 de plus que l’édition 2024), chiffre qui explique la grogne concernant l’affluence toujours grandissante sur un site qui lui ne l’est pas. Notons que la pinte est passée à 58cl (meme taille mais plus généreusement servie), comme quoi tout augmente niveau jauge au Hellfest.
La résilience des festivaliers face à la chaleur
Comme chaque année, la météo a été au cœur des préoccupations, et cette édition n’a pas fait exception avec une chaleur écrasante. Pourtant, les festivaliers ont une fois de plus fait preuve d’une résilience exemplaire. Armés de chapeaux, de crème solaire et de bouteilles d’eau, ils ont su profiter pleinement de l’événement, créant une ambiance festive et toujours aussi bon enfant malgré les conditions difficiles. Des zones d’ombre et des points d’eau supplémentaires mis en place par l’organisation ont également grandement aidé à surmonter ces défis.
Un Hellfest qui continue dans l’excellence organisationnelle
Le Hellfest Open Air Festival 2025 restera dans les mémoires comme une édition marquée par les diversités de genres, des performances exceptionnelles et une organisation impeccable. Que ce soit grâce aux têtes d’affiche légendaires, aux groupes émergents ou à l’incroyable communauté de festivaliers, l’esprit du Hellfest perdure avec une ouverture remarquable, prouvant une fois de plus qu’il est bien plus qu’un simple festival : c’est une véritable célébration de notre musique et un pèlerinage incontournable.
Rendez-vous le mardi 8 juillet à 13 heures pour la mise en ventes des pass 2026!
