Among The Living
Live Report

HELLFEST 2016 Day 3 : The End

Ambiance - HELLFEST 2016HELLFEST 2016 – DAY 3

Dimanche 19 Juin

Reports par:
Isabelle TASSET
Marc DUVOLLET
Reginald TEF

Photos: Stéphan BIRLOUEZ

 

 

 

Ca y est, le dernier jour est arrivé ! Celui où pointe ce sentiment à mi-chemin entre le soulagement (surtout des pieds) et l’amertume d’une fin que l’on sait déjà qu’elle sera suivie par l’inévitable blues post Hellfest.
Mais pour le moment pas de place à une quelconque nostalgie par anticipation, plongeons dans l’arène.


 

CORROSIVE  ELEMENT – Altar : 10h30 – 11h00
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

                                              

Dernier jour de festival, et quoi de mieux pour se réveiller les cervicales en mode brutal que d’écouter de l’excellent Deah Thrash Français avec les copains de CORROSIVE ELEMENT sous la tente Altar.
Le public est peu nombreux et assez endormi mais qu’importe, la joie du chanteur est tellement communicative qu’elle se transmet dans les rangs des métal heads pour démarrer deux circle pit.
Un show impeccable, technique et carré pour ce jeune combo Français composé de vieux briscards qui insufflent en continue une rage limite punk pour le plus grand plaisir des petits chanceux qui ont eu la bonne idée de se déplacer aussi tôt .


NIGHTMARE – Mainstage 02 : 11h40 – 12h10
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

De retour donc vers les mainstages pour tenter de prendre un peu de soleil et de bonnes vibrations dans les oreilles. Et c’est donc NIGHTMARE qui ouvrira le bal avec un line up pour le moins curieux puisque le bassiste, créateur et grand marabout du groupe, a une fois de plus décidé de virer tout le monde et de se faire son line up de musiciens dociles (mais fort heureusement talentueux).Le syndrome Megadeth/Sabaton peut être ?….Quoi qu’il en soit c’est donc un NIGHTMARE 2.0 qui débarque sur scène avec au micro une chanteuse! Voilà donc la première surprise de ce changement de line up.
Sur le fond cela ne change pas grand-chose car rien ne jure d’avec l’ancien chanteur Jo. La voix monte facilement dans les aigus, et aucune reprise hasardeuse n’est faite des anciennes lignes de chants…..Sur la forme, c’est vrai que nous nous étions habitués aux frasques scéniques « DIOesques » de Jo et à son rapport avec le public, qui n’apparait que moyennement avec ce nouveau line up.
Pour conclure ce set, et après avoir une fois de plus annoncé la sortie du nouvel album, ciment de ce nouveau line up, la chanteuse introduit un chanteur aussi bon qu’inconnu pour un duo plutôt réussi. Espérons pour eux que la mayonnaise prenne rapidement.


MUNICIPAL WASTE – Mainstage 01 – 12h15 : 12h45
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Grosse attente de la journée, nos copains ivrognes et foufous de MUNICIPAL WASTE et leur Thrash Grind festif inimitable. Je crois que pour tout le monde la venue de ce groupe n’a été qu’un prétexte pour démarrer un énorme circle pit dès les premières notes du premier morceau….
Entre pogo bien brutal , crowd surfing en pagaille, circle pit et braveheart, tous les ingrédients sont là pour que ce set soit mémorable.
Le chanteur incite la foule à faire bosser la sécu en multipliant les crowdsurfing et semble même sincèrement étonné de la qualité de l’audience qu’il a en face de lui. Le concert est tellement bien qu’on en oublierait l’heure et c’est au début du denier morceau Born to party que l’ingé son coupe clairement l’électricité sur scène car en retard de plus de 10 minutes sur le programme (la musique d intro d’Orphaned Land commencera à peine 1 minute sur la seconde mainstage, après la coupure sur le Main 1, c’est dire…).
Fin de set rock n roll mais qui ne laissera même pas le temps aux artistes de faire leur au revoir à une foule conquise et visiblement venue en masse. 4 ans depuis leur dernier passage, cela méritait bien un beau bordel !

Setlist Municipal Waste

Unleash the bastards
Mind eraser
Youre cut off
The thrashing of the Christ
Beer pressure
The inebriator
Toxic revolution
I want to kill the president
I want to kill Donald Trump
Wrong answer
Terror Shark
Bangover
Hazardous mutation
Substitute creature
Headbanger face rip
Sadisctic magician


ORPHANED LAND – Mainstage 02 – 12h50 : 13h30
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Changement radical d’ambiance pour ORPHANED LAND et leur métal oriental, avec un excellent son mais sans Yossi Sassi pour le coup. Objectivement, le combo s’en sort avec les félicitations du jury tant le show est rodé et carré. Kobi Farhi, le frontman, se donne à son public. Mais après le départ du maitre, les disciples ne font que jouer les anciennes compos ce qui va rapidement poser quelques problèmes pour la suite des opérations. Même s’il est clair qu’en live le public veut entendre ces mêmes vieux titres (faire un nouvel album est souvent le prétexte pour lancer la tournée qui va avec ), tous seront curieux d’entendre ce que le groupe sera capable de produire sans l’apport de Yossi Sassi qui, jusqu’alors, avait toujours tout écrit pour ce projet, de la moindre ligne de guitare jusqu’à la ligne de chant…

ORPHANED LAND – Mainstage 02 – 12h50 : 13h30
(Réginald TEF)

Comme tous les ans, arrivée plus tardive pour ce troisième jour (le foie commence à montrer des signes de faiblesse). Pour commencer, direction la MS avec ORPHANED LAND venu tout droit d’Israël, et alliant un mélange de Black et de Folk qui attise ma curiosité. Je me retrouve face à un cocktail détonnant.
Ce n’est jamais évident de jouer un dimanche midi car le public n’est pas en bon état : les deux journées précédentes ont fait mal. Mais les ORPHANED LAND assurent carrément et le public est finalement très réceptif. Le groupe prend vraiment plaisir à jouer pour leur premier Hellfest et je dois dire que c’est pour moi une très bonne découverte.
J’avais eu le même sentiment en découvrant Acyl, groupe parisien mélangeant musique traditionnelle algérienne et Métal. On aime ou pas mais ici, on se retrouve vite aspiré par une spirale envoutante avec des passages tantôt calmes et tantôt violents sous air de message de paix. Cette 3ème journée commence plutôt bien.

ORPHANED LAND

Setlist Orphaned Land

Ocean Land
All is one
The simple man
Barakah
The kiss of Babylon
Olat ha’tamid
Sapari
In thy never ending way
Norra el norra

 


TURNSTILE – Warzone – 13h35 : 14h15
(Réginald TEF)

Direction la warzone pour assister à la prestation des ricains de TURNSTILE. Les américains ne mettront pas longtemps à me réveiller. Putain ce groove !!! La scène est envahie par les musiciens, ça fonce, ça balance des gros riffs accrocheurs, tout le monde bouge et ça commence directement à Mosher.
J’ai rarement vu une mayonnaise prendre aussi vite, il y a du fan et du curieux, mais comment ne pas devenir inconditionnel après un concert comme celui là ? Pas de mise en scène particulière, tout est fait en direct live, mais merde, c’est hyper efficace. Les mecs savent ce qu’ils font et leur musique est terrible. J’accroche direct !

 

TURNSTILLE


VINTAGE TROUBLE – Mainstage 01 – 13h35 : 14h15
(Stephan BIRLOUEZ)

L’un des avantages d’un festival comme le HELLFEST, c’est bien le coté découverte et belles surprises que l’on peut avoir parmi la myriade de groupes qui peuple l’affiche. Cette année les VINTAGE TROUBLE feront parti des groupes m’ayant fait une très bonne impression, me collant une claque d’énergie, le tout tiré à quatre épingles.  
C’est devant une foule encore clairsemée que Ty Taylor et sa bande vont nous donner une leçon de groove sur vitaminé. Leader charismatique au capital sympathie XXL, Ty Taylor ira même jusqu’à descendre dans l’arène pour une immersion épique qui se terminera par un slam retour en mode “nageur olympique”.
Il fera assoir tout le monde pour ensuite faire bondir la fosse comme un seul homme, c’est vous dire la complicité que le bonhomme à réussi à nouer avec un public qui connaissait pas le groupe 45 minutes plus tôt.
La prestation est juste fabuleuse, le jeux des zicos maitrisé à la perfection, et le public est conquit.
Il dédicacera le morceau Not Alright By Me aux victimes des attentats du Bataclan et d’Orlando, en plus d’un laïus sur la souffrance dans le monde que l’on devrait rendre meilleur. Le blues/Rock des lascars, bien que pouvant sembler peu à sa place dans un festival comme celui ci, touchera juste et mettra une pointe de fraicheur sur le HELLFEST
Beau pari réussi pour les organisateurs, bravo!

VINTAGE TROUBLE


DRAGONFORCE – Mainstage 02 – 14h20 : 15h00
(Stephan BIRLOUEZ)

Fort d’une actualité mettant en avant la sortie de Killer Elite , leur dernier opus “Best Of”, les DRAGONFORCE investissent la MS2 pour un set qui survolera leur discographie. Après un début chaotique, avec une interruption dés le premier titre (a la limite audible d’ailleurs) pour problème technique, et une intervention de Fred Leclercq (basse) le franchie de la bande, le set repart.
Totman et Li s’escrimeront à coup de riffs en modes duels à faire passer la pilule, avec un Sam Totman un peu à la peine niveau chant.
Malgré bien des efforts, le groupe peinera à fédérer le public, desservit par un son vraiment dégueulasse, ils n’interpréteront que 5 titres au final,   ils finiront par l’incontournable Through The Fire and Flames qui limitera les dégâts pour la base fan. Pour les autres, la prestation sonore laissera un gout amer et plongera le set dans l’oubli.

 

DRAGONFORCE

Setlist DragonForce


Holding On
My Spirit will Go On
Heroes of Our Time
Cry Thunder
Through The Fire and Flames


NO ONE IS INNOCENT – Mainstage 01 – 15h05 : 15h45
(Isabelle TASSET)

Certes les NO ONE IS INNOCENT font du Rock’n Roll comme ils le disent eux même. Mais ne nous y trompons pas : leur Rock’n Roll est suffisamment énervé pour justifier leur présence au Hellfest, et à cette édition 2016 largement dédiée à Lemmy en particulier. N’oublions pas qu’ils ont assuré la première partie pour Motorhead lors de leur passage en France en 2011 ! Nous aurons d’ailleurs droit à une superbe reprise de la non moins superbe (We Are) The Road Crew  des anglais.
Pour être honnête, cela faisait un bon paquet d’années que je n’avais plus vraiment suivi l’actualité des parisiens. Depuis Révolution.com (2004) pour tout dire, dans lequel je n’avais pas vraiment trouvé mon compte. Et ce qui frappe de prime abord, c’est que pour leur premier Hellfest, les NO ONE IS INNOCENT n’auront pas fait les choses à moitié.
En effet c’est sur la Mainstage1 qu’ils se produiront, rien que ça ! En même temps, faire les choses à moitié, ce n’est pas vraiment leur truc non plus si j’ai bonne mémoire. Malgré tout, il faut bien se rendre à l’évidence : si du côté scène ils ont recentré la configuration pour rester proches les uns des autres, à ma grande surprise, au niveau du public il n’y a rien de trop et le terrain est bien investi. Beaucoup de monde, mais pas en mode sardines donc parfait pour la bande d’agités que nous sommes. D’ailleurs au niveau agitation, c’est « Nomenklatura », un titre de 1997 qui servira d’allume feu. Mission accomplie à 100 %. Puis suivront des titres de Propaganda (2015) avec  Silencio  (le titre le plus calme de ce set), mais surtout les très percutantes Djihad Propaganda  et  Charlie. Et là quelle puissance de voir tout le public regarder dans la même direction et reprendre en cœur « Face à eux faut faire front » !
Quelle joie également de voir ressortir de derrière les fagots des titres plus anciens tels que La Peau  (1994) qui je l’avoue m’a flanqué une bonne claque dans la tête, ou Chile  (1997) et constater qu’ils n’ont pas pris une ride. Bref encore un moment de folie tout en pure énergie comme les No One savent nous en envoyer.
Pour preuve, je laisserais le mot de la fin à mon voisin de gauche parce que je n’aurais pas mieux dit et que c’est un bon résumé : « Ah ! C’était bon, ça fait du bien ! 

NO ONE IS INNOCENT


TARJA – Mainstage 02 – 15h50 : 16h40
(Stephan BIRLOUEZ)

Bon tout d’abord il faut bien avouer que je ne suis pas un grand fan de la belle, même si j’avoue qu’elle est brillante et plutôt sympa.  Ce dimanche TARJA va nous livrer un set remarquable (pas au point de me faire adhérer au genre quand même), qui fera date dans l’esprit des nombreux fans présent aujourd’hui.
Forte d’une actualité à son image, c’est à dire très dynamique, Tarja nous arrive avec un opus tout chaud sorti le 6 juin dernier (The Brightest Void) et avec dans les tiroirs une deuxième sortie le 5 aout avec The Shadow Self. La setlist fait visiblement un carton, avec quelques nouveaux titres  comme Shameless  et  Supremacy (reprise de Muse) du prochain opus a venir ou encore No Bitter End tiré de The Brightest Void.
Tarja est en voix et en grande forme, comme à son habitude elle se pare de son plus beau sourire et cavale d’un bout à l’autre de la scène entouré de ses musiciens qui ne sont pas en reste.
La belle n’oubliera évidement pas les fans de Nightwish, avec un medley plutot bon comprenant les titres Tutankhamen / Ever Dream / The Riddler / Slaying the Dreamer, 
provocant l’hystérie dans la fosse.
Au final une bonne prestation qui laissera un public ravi et aux anges.

TARJA

 

Setlist TARJA:


No Bitter End
Never Enough
Shameless
Ciarán’s Well
Calling from the Wild
Supremacy
Victim of Ritual
Tutankhamen / Ever Dream / The Riddler / Slaying the Dreamer (Nightwish)
Die Alive
Until My Last Breath


 

GOJIRA – Mainstage 02 – 16h45 : 17h35
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Enorme annonce de la journée : les français de GOJIRA, attendus de pied ferme par la meute, vont une fois de plus montrer leur suprématie en matière de musique métallique.
Habitués des lieux (4eme passage au HELLFEST), nos chers vont proposer une setlist relativement généreuse, ponctuée par quelques rares interventions de Joe qui préfère laisser parler sa musique et c’est tant mieux.
De Toxic Garbage Island à L’enfant Sauvage,  en passant par l’anthologique mais néanmoins  furieux Backbone, et agrémentée de deux nouveaux titres de leur dernier album sorti il y a quelques jours, c’est avec délectation que le public va accueillir cette setlist savoureuse.
Un son impeccable, un bassiste fou qui fait le show et un Mario toujours impeccable et omniprésent avec son jeu de batterie visuel (qui aura le droit à sa chanson d’anniversaire de la part de l’audience) : pas de doutes GOJIRA est au sommet de son art.

Setlist Gojira:

Toxic garbage island
L’enfant sauvage
The heaviest matter of the universe
Silvera
Stranded
Flying whales
Wisdom comes
Backbone
Only pain
Vacuity

GOJIRA


MGLA – Temple – 16h45 : 17h35
(Isabelle TASSET)

Et non en Pologne il n’y a pas que Behemoth ou Vader, il y a MGLA aussi ! Ahh MGLA ! Troisième fois que je les vois pour cette année, et je ne m’en lasse pas. Du coup je crains que mes propos ne manquent un peu d’objectivité tant je les adore. Créé en 2000, le groupe n’avait à l’origine pour seule vocation que d’être un projet studio.
On peut dire qu’ils se sont bien rattrapés depuis quelques temps. Depuis 2012 avec la sortie de leur deuxième LP (With Hearts Toward None) plus exactement, et la sortie de leur dernier album Exercises in Futility en 2015 n’a fait qu’accélérer les choses. Par contre faire un report sur un de leurs concerts relève un peu de l’exercice de style (et de futilité également il faut bien le reconnaître…), car non seulement il n’y a pas de décor, mais sur scène il ne se passe pas non plus vraiment grand-chose. C’est l’idée en fait : tout focaliser sur la musique. Ne pas se faire distraire ou perturber par des éléments extérieurs et ne se concentrer que sur l’essentiel. Au point que même les musiciens sont tous similaires : pantalon noir, sweat à capuche noir, perfecto noir,  guitare noire, et même cagoule noire qui cache leur visage.
Mais il n’en faut pas plus car oui, leur musique se suffit à elle-même. Un jeu parfait, millimétrique, à la fois puissant, mélodique et planant. Des riffs entêtants, répétitifs mais jamais lassants, juste hypnotiques. Il suffit de se laisser porter par les lignes de basses et les riffs, suivre les changements de rythmes, les accélérations ou les freinages pour partir dans une sorte de voyage individualiste avec la musique, aux confins du nihilisme misanthropique qui leur est propre.
L’expérience MGLA en live est à la fois quelque chose de froid (aucune interaction avec le public de quelque sorte que ce soit, pas un bonjour pas un merci), mais d’extrêmement intense qui vous prend aux tripes. Et après nous avoir proposé une set list principalement orientée sur les deux derniers LPs, ils sont repartis comme ils étaient venus : sans un mot. Le pire, c’est qu’on en redemande ! Décidément, je ne m’explique pas comment un groupe qui prend un soin si particulier à cumuler tout ce qu’il y a de plus sombre, froid et noir peut proposer une musique aussi lumineuse.


BLIND GUARDIAN – Mainstage 02 – 17h40 : 18h30
(Stephan BIRLOUEZ)

Les teutons de BLIND GUARDIAN ont eu le difficile challenge de passer après la brillante prestation de Gojira, défi relevé haut la main s’il en est.
Dotés d’un son puissant et réglé aux p’tits oignons,  Hansi Kürsch et sa bande nous balancent une prestation de qualité devant un public acquis et conquis.
L’ambiance est remarquable, surtout quand on se retrouve coincé entre les sets de Gojira et Slayer, et Hansi fait le show face à un public qui adhère sans concessions.
Les refrains sont repris par les quelques 50 000 chevelus, avec en point d’orgue bien entendu un Valhalla fédérateur et ultra efficace.
L’osmose entre le public et le groupe est parfaite, malgré un line up plutôt statique. En moins d’une heure les allemands ont fait le boulot, laissant la place sur la scène voisine à un Slayer plus convenu et sans surprise.

 

Setlist Blind Guardian :

The Ninth Wave
The Script for My Requiem
Time Stands Still (at the Iron Hill)
Tanelorn (Into the Void)
Prophecies
Valhalla
The Bard’s Song – In the Forest
Mirror Mirror

 


SLAYER – Mainstage 01 – 18h35 : 19h35
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

On reste dans le ton de la musique qui pique avec, sur le Main 1 la légende du live, les papes du Thrash et du pentacle, nos vieux tontons diaboliques de SLAYER qui, encore une fois, feront montre d’une efficacité certaine en retournant convenablement le pit.
Toujours carrés à l’extrême, servis par un son correct et sous un soleil de plomb, les américains vont livrer un set efficace mais toujours dans le même ton que les 5 ou 6 autres concerts que j’ai vu d’eux. SLAYER est comme un tank, à savoir qu’il sait prendre son temps, avance inexorablement en détruisant tout sur son passage mais aussi et surtout, et c’est bien là que le bât blesse, mécanique au possible, sans grandes surprises (allez soyons fou, quelques fantaisies parfois sur la setlist).
Nous aurons donc droit, disséminés çà et là entre les morceaux de Repentless aux gros calibres comme  Mandatory Suicide , South of Heaven , Raining Blood  et Angel of Death , et aux seconds couteaux qui reviennent aussi assez souvent à savoir Dead Skin Mask , Post Mortem et War Ensemble.
La magie noire n’est plus là et ça sent le travail syndical.

17/06/2016

Setlist Slayer

Repentless
Disciple
Postmortem
Hate worldwide
War ensemble
You against you
Mandatory suicide
Fight till death
South of heaven
Born of fire
Dead skin mask
Raining blood
Angel of death


TAAKE – Temple – 18h35 : 19h25
(Isabelle TASSET)

TAAKE fait également partie de ces groupes que j’ai vus, revus et re-revus et dont je ne me lasse pas. Et contrairement aux Polonais de Mgła, eux font dans le show : corps peint et lentilles de rigueur.
Après une longue minute d’un larsen absolument insoutenable mais visiblement volontaire, c’est au son de Nordbundet, que Hoest (chant) débarque sur scène tel un diable sorti de sa boite avec un air particulièrement énervé comme s’il en voulait à la terre entière, se déplaçant en tous sens tel un fauve.
Les Norvégiens sont visiblement en grande forme et Hoest ne tient pas en place, ne laissant d’ailleurs aucun répit à son pied de micro qu’il ne cesse de brandir. C’est puissant et hargneux à souhait.
Après avoir enchainé sans transition sur  Du Ville Ville Vestland , c’est encore à un autre extrait de Noregs Vaapen (2011) que nous aurons droit avec l’excellente et incontournable Fra Vadested Til Vaandesmed. Comme à son habitude, Hoest assure le show, et il faut avouer que c’est un rôle dans lequel il excelle. Il donne des coups de pied rageurs, agite les mains au son des mélodies.
Du côté des musiciens, il semblerait qu’il s’en soit fallu de peu pour qu’on ait Helheim à l’affiche puisque après le batteur Hrymr que l’on retrouvait la veille avec Dark Fortress, c’est aujourd’hui V’gandr que nous retrouvons à la basse headbangant à s’en rompre les cervicales. Une chose est sure, la set list est tout à fait bien choisie et interprétée avec maestria. Après Orn, extraite du dernier album, nous repartirons sur des titres plus anciens tels que Umenneske (2008) ou Nattestid Ser Porten Vid – I (1999)  qui clôturera ce set de façon magistrale. Non sans être retournés sur Noregs Vaapen (2011) avec Myr et son petit passage de banjo si rafraichissant. Et voilà, c’est sans regret aucun que nous aurons loupé Megadeth sur la Mainstage1.
Les Norvégiens nous ont encore une fois montré toute l’étendue de leur savoir-faire, ce fut grandiose !

 


CALIBAN – Warzone – 18h35 : 19h25
(Réginald TEF)

 

Autre grosse attente de la warzone en cette dernière journée : les Allemands de CALIBAN. Pour moi c’est l’un des meilleurs groupes de Metalcore de ces dernières années. Il faut dire que ça fait un petit bout de temps qu’ils sont présents sur la scène internationale et qu’ils ont apporté leur touche perso dans le genre.
C’était donc plein de joie et de bière que je suis allé voir le combo et quelle belle surprise… C’était tout simplement une tuerie !
Beaucoup d’interaction avec le public. Le groupe prône la non violence et le respect tout en foutant un gros bordel dans la fosse.
Le chanteur, très charismatique, n’hésite pas à aller au contact des slammeurs qui se sont retrouvés dans le pit photo/sécu. Ça fait vraiment plaisir de voir un groupe avec une telle pêche, une telle dynamique. Les membres se donnent à fond, la setlist est vraiment bien variée, faisant la place belle au dernier album (très bon au passage) Gravity  sorti en 2016.
On ne peut qu’aimer et tout le monde autour de moi a le même tic de hochement de tête au rythme des gros riffs du groupe. Un putain de bon concert !

 


AMON AMARTH – Mainstage2 – 19h40 : 20h40
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Petit voyage en pays Viking avec nos chevelus d’AMON AMARTH sur la mainstage 2 qui aura la dure tâche de succéder à Slayer (ou pas).
Devant un public beaucoup plus parsemé, la magie va opérer tout de suite grâce à une ouverture sur The Pursuit of Viking et son main riffs absolument parfait et dansant. A partir de là, les suédois ne nous lâcheront plus d’une semelle, enchainant les montées sur leurs dragons de drakkar, les gerbes de flammes, l’utilisation du marteau de Thor pour Twilight of the Thunder God ponctuée de petits feux d’artifices de jour….Johan Hegg sait vraiment diriger ses troupes de fans et sortir les bonnes phrases au bon moment, trinquer, invectiver.
Que de chemin parcouru pour ce groupe qui, malgré la crise de la musique, sait rester tout en haut de l’affiche et est de mieux en mieux placé d’années en années dans les festivals. Malgré la légèreté coutumière sur les solos de Johan Soderberg  la setlist donne l’eau à la bouche et tout le monde semble  déguster l’instant grâce à des titres fédérateurs comme Guardians of Asgaard.
Seul réel bémol du show, un son trop fort et brouillon ayant réellement pourri certains morceaux.

AMON AMARTH – Mainstage2 – 19h40 : 20h40
(Isabelle TASSET)

Parce qu’il y a parfois des rendez-vous ratés, des hasards de calendrier qui font qu’on n’est dispo sur aucune des dates d’un groupe qu’on aime pourtant beaucoup (et ce n’est pas faute d’avoir eu le choix ces derniers temps), en y réfléchissant bien, la dernière fois que j’ai vu AMON AMARTH c’était sous la Temple au HellFest 2012… arfff… quand même…
Alors autant vous dire que pour leur retour cette année, je n’allais pas les louper. Surtout que leur nouvel album (Jomsviking sorti en Mars dernier) est particulièrement sublime et que j’avais bon espoir qu’ils nous en jouent quelques morceaux. Visiblement beaucoup devaient penser plus ou moins la même chose car le devant de la Mainstage2, et au-delà, était noir de monde.
Un public impatient, chantant, frappant dans ses mains. Le show n’avait pas encore commencé qu’il y avait déjà de l’ambiance ! Il est vrai qu’à la vue de la déco sur la scène, à savoir deux immenses têtes de dragons aux dents sanguinolentes, telles des proues de drakkars sortant de la scène de chaque côté, deux grandes stèles décorées de ruines rougies par le feu ; pas de doute, on s’attendait à du lourd. Le moins que l’on puisse dire c’est que le Suédois attaqueront fort dès le début avec le classique mais très efficace The Poursuit of Vikings  à grand coup de lights et de fumée crachée par les dragons.
Visiblement c’est exactement ce qu’attendait le public : cela remue et chante à fond de tous côtés à peine les premières notes lancées. Puis, juste le temps de quitter la scène des yeux quelques instants pour voir l’ambiance dans le public, et on retrouve Johan Hegg (chant) grimpé sur la tête d’un des dragons pour nous balancer As Loke Falls . A nouveau juste quelques notes suffiront pour faire repartir le public de plus belle. Juste quelques mots (arff… cette voix !!!), et notamment un petit « Bonjour HellFest » en français, pour nous présenter le nouvel album, et on embraye sur le très puissant First Kill extrait du nouvel album alors que le back drop aux couleurs de Jomsviking apparait (il sera remplacé par la suite par une œuvre de Christian Sloan Hall). Jets de fumée, jets de flammes, circle pits à droite à gauche, indéniablement nous aurons franchi là une étape supplémentaire au niveau ambiance et puissance.
Quel bonheur de voir la joie des Suédois devant leur public au taquet et hyper réactif aux sollicitations de Johan, tout sourire, lui demandant de crier. C’est ce à quoi nous aurons droit jusqu’à la fin.
Des titres, que dis-je des hymnes acclamés par le public dès les premières notes, à l’instar de «Deceiver of  the Gods, War of the Gods ou  Guardians of Asgaard, un groupe très en forme incontestablement boosté par le public qui l’était tout autant. Et Ô joie, nous aurons bien évidement eu droit à Raise your Horns, LA chanson à boire, taillée pour le live par excellence, extraite de Jomsviking et qu’il aurait été absolument impossible qu’ils ne jouent pas. Un set réellement jubilatoire qui s’achèvera dans une ambiance de folie furieuse à grand renfort de fumée, de pétards et de flammes sur Twilight of the Thunder God. A tel point que les Suédois émus par l’accueil en auront même du mal à quitter la scène.

 

AMON AMARTH

Setlist Amon Amarth

The pursuit of vikings
As loke falls
First kill
Cry of the black birds
Death in fire
Deceiver of the gods
Runes to my memory
War of the gods
Raise your horns
Guardians of Asgaard
Twilight of the thunder god


WALLS OF JERICHO – Warzone – 20h30 : 21h25
(Isabelle TASSET)

Ce qui aura frappé au premier abord, c’est que nous retrouvons avec plaisir une Candice Kucsulain, la charismatique chanteuse (ou peut-être faut-il mieux dire frond woman qui incontestablement serait beaucoup plus adapté) de WALLS OF JERICHO au top de sa forme et surtout très nettement affinée musculairement parlant par rapport à la dernière fois (Hellfest 2014). Et c’est plutôt bien. Pour autant force sera de constater qu’elle n’a rien perdu de son énergie et de sa hargne ce qui au final est une encore meilleure nouvelle !
Evidemment les Américains ne vont pas se gêner pour retourner littéralement la WarZone à grands coups de circle pit, mosh ou encore lancées de copeaux. A nouveau mission accomplie pour WALLS OF JERICHO qui nous aura balancé quelques nouveautés telles que  Relentless  (plus si nouvelle que cela en live malgré tout) ou  Reign Supreme,  extraites du dernier album  No One Can Save You From Yourself  sorti en avril dernier pour le plus grand bonheur des fans qui attendaient avec impatience depuis huit ans. Mais aussi des titres plus anciens tels que Trigger Full Of Promises  ou la très classique The American Dream.
Puis elle nous tirera sa révérence en mettant un joyeux bordel avec Revival Never Goes Out Of Style. Qu’on se le dise, après pas mal d’aléas, WALLS OF JERICHO est de retour !


MEGADETH – Mainstage01 – 20h45 : 22h00
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

On attaque dans le solide, voire le monumental avec le 3eme volet du Big 4  avec la venue de MEGADETH, groupe que l’on voit tout de même assez souvent dans notre hexagone.
C’est donc un énième line up que nous verrons ce soir composé de Kiko Lourero à la guitare et de mon pote Dirk Verbeuren venu dépanner Chris Adler, lui-même parti bosser avec son groupe Lamb of God. MegaDave semble bien fatigué et sa toison rousse commence à virer au blanc,  mais qu’importe : ce soir ça joue, ça joue même très bien et le son est excellent (ce qui n’a clairement pas toujours été le cas avec ce groupe).
Entrée en matière classique le combo nous joue Hangar 18, titre phare issu du légendaire album Rust in Peace, sentant bon le Marty Friedman et le prog et voilà c’est fait, MEGADETH tient le public entre ses mains! A peine le temps de se remettre avec un titre bof bof, « voilatipas » qu’au détour d’une dédicace au grand Monsieur Nick Menza qui nous a quittés bien trop jeune il y a peu sur scène, Dave nous lance un Tornado of Soul parfait. Morceau préféré du combo me concernant, je ne peux retenir mes larmes lorsque vient le moment du solo joué à la perfection par un Kiko survolté mais concentré.
Coté batterie, aucune surprise! Dirk est une machine de guerre! Passé de Scarve à Soilwork depuis fort longtemps déjà, le belge Francophone exile à L.A. montre qu’il n’a absolument rien à envier à son pote de Lamb of God. Ce n’est, après tout, pas  n’importe qui qui se fait approcher par la tête pensante de Meshuggah ….
Concert parfait, tant sur le fond que sur la forme. J’ai rarement connu aussi bonne prestation du combo en festival ou même en concert simple.

MEGADETH

Setlist Megadeth

Hangar 18
The threat is real
Tornado of souls
She wolf
Post American world
Sweating bullets
Poisonous shadows
Trust
Dystopia
A tout le monde
Fatal illusion
Symphony of destruction
Peace sells
Holy wars….the punishment due


GHOST – Mainstage 02 – 22h05 : 23h05
(Stephan BIRLOUEZ)

Trois ans après un passage remarqué et remarquable sur la Mainstage du HELLFEST, revoilà les suédois les plus médiatiques de la scène métal actuel.  GHOST est de retour pour un set annoncé comme “spécial”, à grand renforce de mystères, marque de fabrique de la communication du groupe. 
C’est en mode “messe invocatrice” que le set débute, avec l’entrée en scène des goules puis de Papa Emeritus III sur le désormais  classique Spirit tiré de leur dernier opus Meliora.
La réaction du public est sans équivoque, projetant la fosse dans une hystérie quasi mystique et dévote. Papa Emeritus III est affable, visiblement content d’être là ce soir pour communier avec un HELLFEST qui le lui rend bien. 
La grand messe est lancée, les lights sont somptueuse et les surprises de tailles. En effet, sur Body and Blood on verra les “sisters of sin” (Nonnes de GHOST) débarquer sur scène et distribuer des hosties aux premiers rangs,  pour revenir plus tard sur Monstrance Clock et distribuer cette fois ci des préservatif estampillés GHOST afin de célébrer l’orgasme féminin comme il se doit (dixit Papa Emeritus).
C’est pour le final du show que l’on verra débarquer sur scène une chorale d’enfants de Clisson, venu clore a cappella le titre de fin Monstrance Clock devant une foule aussi médusée que conquise. Un feu d’artifice viendra couronner le tout, laissant un gout de trop peu à l’assistance. Une heure de set pour un groupe comme GHOST devient un service minimum difficilement acceptable.
La prestation à été à la hauteur des attentes, et GHOST laisse un public ravi se positionner pour accuellir Black Sabbath qui mettra le feu à la MS01.

GHOST
GHOST

Setlist Ghost :

Spirit
From the Pinnacle to the pit
Body and Blood
Devil Church
Cirice
Year Zero
Spöksonat
He Is
Absolution
Mummy Dust
Monstrance Clock


KING DIAMOND – Mainstage 02 – 00h45 : 2h00
(Marc DUVOLLET « Byclown »)

Dernier concert de la journée, et du fest d’ailleurs : l’honneur est donné au grand Pope du métal, le brillantissime King Diamond, l’homme que l’on appelle révolution tant son apport au métal n’a rien à envier à Alice Cooper ou Ozzy.
Avec une mise en scène dont lui seul à le secret, sur fond de demeure gothique à deux étages, le roi va nous envouter  littéralement dans ses histoires tragiques, romantiques teintées d’horreur.
Accompagné d’une choriste pour les moments difficiles (de plus en plus nombreux puisque le monsieur a fêté ses 60 printemps dont 40 à s’égosiller) et d’une Melissa plus vraie que nature ( je ne suis pas botaniste mais on peut parler de belle plante), le show ressemblera d’avantage à une pièce de théâtre qu’à un concert de Hard Rock et c’est tant mieux.
Deux reprises de Mercyful Fates au compteur pour ravir les fans die hard de la première heure et pouf, le show est fini, le festoche est fini et nos foies aussi. Il est grandement l’heure de partir histoire de cautériser nos tympans.

KING DIAMOND
KING DIAMOND

Setlist King Diamond

Welcome home
Sleepless nights
Halloween
Eyes of the witch
Melissa
Come to the Sabbath
Arrival
A mansion on darkness
The family ghost
The 7th day of july 1777
Omens
The possession
Abigail
Black Horsemen


Et voilà, cette 11ème édition du HELFFEST touche à sa fin, avec son cortège de metalleux comblés et arasés.  Pour ma part j’ai trouvé l’affiche vraiment au top, doublée d’une orga aux p’tits oignons et d’une nouvelle Warzone magnifique.
La ronde des chiffres montre une fois de plus l’engouement pour ce festival emblématique, avec ces 60 000 festivaliers / jour (+7% par rapport à l’an dernier), ces 16 000 litres de muscadet, ces 1500 personnes prises en charge par les secouristes, mais surtout les 3500 bénévoles qui ont une fois de plus fait un boulot extraordinaire. 
Un big up à la sécu, toujours aussi efficace et chaleureuse, aux secouristes qui en voient de belles, aux dessoifeurs sans qui le fest ne seraient sans doute pas le même, et en général à tous les bénévoles,  maillon essentiel au succès du HELLFEST.

Vivement l’année prochaine.


Les Photos du jour

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

ORPHANED LAND - HELLFEST 2016

FALLUJAH - HELLFEST 2016

FALLUJAH - HELLFEST 2016

FALLUJAH - HELLFEST 2016

FALLUJAH - HELLFEST 2016

FALLUJAH - HELLFEST 2016

VINTAGE TROUBLE - HELLFEST 2016

VINTAGE TROUBLE - HELLFEST 2016

VINTAGE TROUBLE - HELLFEST 2016

VINTAGE TROUBLE - HELLFEST 2016

VINTAGE TROUBLE - HELLFEST 2016

TURNSTILLE - HELLFEST 2016

TURNSTILLE - HELLFEST 2016

TURNSTILLE - HELLFEST 2016

TURNSTILLE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

DRAGONFORCE - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

NO ONE IS INNOCENT - HELLFEST 2016

POWER TRIP - HELLFEST 2016

POWER TRIP - HELLFEST 2016

POWER TRIP - HELLFEST 2016

POWER TRIP - HELLFEST 2016

POWER TRIP - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

TARJA - HELLFEST 2016

GOJIRA - HELLFEST 2016

GOJIRA - HELLFEST 2016

GOJIRA - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

SLAYER - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

AMON AMARTH - HELLFEST 2016

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MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

MEGADETH - HELLFEST 2016

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GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

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GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

GHOST - HELLFEST 2016

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KING DIAMOND - HELLFEST 2016

KING DIAMOND - HELLFEST 2016

KING DIAMOND - HELLFEST 2016

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KING DIAMOND - HELLFEST 2016

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