Kadavar – Mantar – Death Alley
Le Trabendo Paris
18 octobre 2017
Les portes sont ouvertes depuis 30 minutes et déjà la foule commence à devenir compacte pour le début du show de Death Alley, combo fondé en 2013 à Amsterdam par l’ancien guitariste de The Devil’s Blood (Oeds Beydals). Deux ans après la sortie de leur premier opus Black Magic Boogieland le groupe mêlant moult influences, du punk au métal psychédélique planantn’estpas venu pour faire de la figuration.
Le chanteur se démène tel un beau diable et les musiciens qui l’accompagnent n’en font pas moins pour arriver à nous insuffler, sans grande difficulté d’ailleurs, leur rage punk. Avec un son et des éclairages des plus corrects, le job est plus que rempli pour ce groupe de première partie que l’on espère revoir bientôt.
Changement d’ambiance et d’éclairage pour l’ouverture des hostilités avec le duo teuton Mantar qui va nous régaler pendant plus d’une demi-heure avec leur sludge tenebreux. Hurlements rauques, riff rageux et batterie très agressive, c’est une véritable célébration de la violence. Il faut dire qu’à seulement deux musiciens, la prestation de ce groupe est impressionnante et la mise en scène originale (toute de fumée et de candélabres), les deux hommes se faisant face, orientés de profil par rapport au public.
Pas de bullshits entre les morceaux, pas de concessions, de la rage, du headbang et des décibels, point ! Death by burning et Ode to the flame, les deux albums du duo seront disséqués pour le plus grand bonheur des fans vraisemblablement venus en nombre et massés au premier rang.
Le changement de plateau parait interminable mais ça y est, nous y sommes, le power trio investi le stage accompagné d’un superbe effet de barbes et de cheveux au vent (mention spéciale pour le charismatique batteur Christoph Tiger Bartel) pour défendre leur dernier opus Rough times. Kadavar va enflammer comme il se doit le Trabendo pendant plus de 90 minutes de show non-stop, brossant l’intégralité de leurs quatre albums. Aucun bavardage inutile, les musiciens restent imperturbables et les titres se suivent sans essoufflements.
Bien sûr le public aura le droit aux classiques Doomsday Machine et Living in Your Head mais aussi à plusieurs titres de leur dernier album Rough Times sorti le 29 septembre dont entre autre, le morceau Die Baby Die qui lancera une transe commune au sein de la fosse, restée plutôt sage et timide durant les deux tiers du concert. Le rappel sera l’occasion d’un peu de chahut dans le pit, au grand dam des buveurs de bières alentours et pour le plus grand bonheur des musiciens.
SETLIST KADAVAR:
Rough times
Skeleton blues
Dommsday machine
Living in your head
Black sun
Into the wormhole
Broken wings
The old man
Die baby die
Forgotten past
All our Thoughts
Into the night
Tribulation nation
Purple sage
New rose (The damned cover)
Come back life