KILLING JOKE – TURBOWOLF
Le Cabaret Sauvage – Paris
Samedi 27 Octobre 2018
Ce concert a débuté avec une très bonne surprise, Turbowolf. Je ne connaissais pas ce groupe et j’ai été agréablement surpris par l’énergie et la folie qui habitent ce trio. Ça n’est jamais facile d’ouvrir pour un groupe de l’importance de Killing Joke et Turbowolf a su capter immédiatement l’attention du public dès son apparition sur scène. Si le chanteur physiquement ressemble à Frank Zappa, son jeu de scène m’a fait parfois penser à Freddy Mercury. Un set de pur rock’n’roll avec tout ce qu’il faut de folie et d’excentricité.
Pour sa seule date en France, le choix du décor du Cabaret Sauvage convenait parfaitement pour accueillir un groupe aussi particulier que Killing Joke. Une formation qui va bientôt fêter ses 40 ans de carrière, et vu l’âge moyen dans la salle on pouvait facilement s’en douter ! une carrière chaotique, qui a débuté dans la scène post-punk et fricoté avec la new-wave, pour ensuite bifurquer dans les années 90 vers un style lorgnant vers le métal industriel.
Malgré ce nomadisme musical, le groupe a livré, comme lors de son précédent passage sur Paris il y a deux ans, un set envoûtant, mélangeant les titres issus de ses différentes périodes.
Tous les titres marquants du groupe (Wardance, Eighties, Asteroid, Pandemonium, Love Like Blood…) sont joués ainsi que des titres des albums plus récents. Un concert de Killing Joke est une expérience particulière, avec le chanteur Jaz Coleman en transe. L’intérêt pour l’ésotérisme et l’occulte du leader transpire littéralement dans la performance du groupe. Et même si le public était conquis d’avance, le groupe n’a pas ménagé ses efforts malgré parfois quelques soucis de son.