LIVING COLOR
Le New Morning
Alors que la Capitale ainsi qu’une bonne partie de l’hexagone sont paralysés par le froid et la neige, c’est dans une salle mythique, ce soir du 13 février, qu’on est assuré de trouver la chaleur.
En effet le New Morning reçoit un des groupes emblématiques du mouvement Crossover des années 80, avec leur Jazz-métal-funk, saupoudré de Hip Hop (si si c’est possible), ayant péniblement réussis à se frayer un chemin jusqu’à Paris ;
Let me introduce Living Color.
Ils sont en forme, Vernon Reid est toujours aussi furieux et maitrise sa six cordes à la perfection. Cela en est même déconcertant ! Cult of personality suivi de I want to know touchent juste. La générosité du groupe sur scène fait prendre la sauce rapidement avec le public. La salle est acquise et en fusion avec les musiciens.
Open a letter enfonce le clou, véritable exhibition de talent, chorus reprit en cœur par un public de fans incontestables. Ce soir l’auditoire est composé d’esthètes. Funny vibe balance son funk incisif, couplé aux riffs assassins de Vernon, un pur moment de bonheur.
Will Calhoun nous gratifie d’un solo de batterie qui force le respect, technique et mélodie alliées à un touché classieux : Bravo l’artiste.
Pour finir le Set, trois morceaux tirés de l’album Stain, dont un, Bi, agrémenté d’un solo de basse de Doug Winbish, et Love Rears Its ugly Head issue de Time’s Up.
En guise de rappel les Living Color nous gratifient d’un Time’s Up mixé avec un Sex Machine (James Brown), accompagné d’un impressionnant percussionniste africain en invité.
C’est en empruntant les rues d’un Paris en dégel que je rentre chez moi, la tête pleine de Metalifunk, et surtout avec la réponse à une question intemporelle : Quelle est ta couleur préférée ?
Setlist