Among The Living
Live Report

LIVING COLOR @ Le New Morning

 

LIVING COLOR
Le
New Morning 

 
Paris le 13 Mars 2013 
 

Alors que la Capitale ainsi qu’une bonne partie de l’hexagone sont paralysés par le froid et la neige, c’est dans une salle mythique, ce soir du 13 février, qu’on est assuré de trouver la chaleur.
En effet le New Morning reçoit un des groupes emblématiques du mouvement Crossover des années 80, avec leur Jazz-métal-funk, saupoudré de Hip Hop (si si c’est possible), ayant péniblement réussis à se frayer un chemin jusqu’à Paris ;

Let me introduce Living Color.

Les New Yorkais investissent la scène à 21h00 pour cette date unique en France qui doit célébrer les 25 ans de leur premier Opus Vivid qu’ils joueront dans son intégralité. La salle est comble, les Living Color fédèrent à n’en pas douter.
 
 Ils débutent leur set par un Preachin’ Blues (de Robert Johnson) qui donne le ton. Le public ne met pas longtemps à entrer dans la danse, tous les ingrédients sont réunis pour une soirée mémorable.


Ils sont en forme, Vernon Reid est toujours aussi furieux et maitrise sa six cordes à la perfection. Cela en est même déconcertant ! Cult of personality suivi de I want to know touchent juste. La générosité du groupe sur scène fait prendre la sauce rapidement avec le public. La salle est acquise et en fusion avec les musiciens.

Quelle présence sur scène ! j’en suis sur le cul.. J’assiste à un put*** de show assené par un groupe dont la cohésion et le talent forcent le respect. C’est un vrai régal tant pour l’ouïe que pour les yeux, Corey Glover et Vernon Reid sont littéralement en transe. La basse de Doug Winbish est assassine, et les percus de Will Calhoun réglées au millimètre.


Open a letter enfonce le clou, véritable exhibition de talent, chorus reprit en cœur par un public de fans incontestables. Ce soir l’auditoire est composé d’esthètes. Funny vibe balance son funk incisif, couplé aux riffs assassins de Vernon, un pur moment de bonheur.

What’s your favorite colour ? Pas besoin de vous faire un dessin quant à l’impact d’un titre pareil sur la salle… Malgré son « raccourcissement » le hit fait son œuvre sur la salle. Enchainement fusionné sur Which Way To America, qui marque la fin de la setlist théorique de la soirée.. si l’on se fie à l’album Vivid.


Will Calhoun nous gratifie d’un solo de batterie qui force le respect, technique et mélodie alliées à un touché classieux : Bravo l’artiste.
Pour finir le Set, trois morceaux tirés de l’album Stain, dont un, Bi, agrémenté d’un solo de basse de Doug Winbish, et Love Rears Its ugly Head issue de Time’s Up.
En guise de rappel les Living Color nous gratifient d’un Time’s Up mixé avec un Sex Machine (James Brown), accompagné d’un impressionnant percussionniste africain en invité.

Ce soir Living Color a livré au New Morning deux heures intensives de show, avec une prestation scénique d’une qualité exceptionnelle. Un seul bémol pour ma part (et encore, non imputable au groupe qui est arrivé à peine deux heures avant le concert), la balance de la voix mal calibré qui avait tendance à être un peu trop couverte par la guitare de Vernon Reid. Mais rien de dramatique non plus.


C’est en empruntant les rues d’un Paris en dégel que je rentre chez moi, la tête pleine de Metalifunk, et surtout avec la réponse à une question intemporelle : Quelle est ta couleur préférée ?

 

 

Setlist 

Preachin’ Blues (Reprise de Robert Johnson )
(Amazing Grace intro)
Bi (Solo de Bass)
Rappel:
Time’s Up (Mixé avec Sex Machine de James Brown et avec un percussionniste Africain en invité)

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