Among The Living
Live Report

THE NEW ROSES + SWEET NEEDLES @Backstage Paris

THE NEW ROSES + SWEET NEEDLES

O’Sullivans Backstage by the Mill – Paris
Vendredi 14 Février 2020

 


En général on passe la soirée de la Saint-Valentin au resto avec sa chérie, sa dulcinée. En ce 14 février 2020 c’est au « O’Sullivans Backstage by the Mill » avec mes potes de  « The New Roses »  que j’avais rendez vous pour une soirée musicale franco-allemande.

Avant de voyager au pays de Goethe, Nietzsche, restons avec Molière.
Tout d’abord avec les parisien de Sweet Needles  : Oscar Bonnot au chant, son frère Arthur à la guitare, Arthur Calonne à la basse & Hippolyte Bordes aux fûts.  Que l’on se rassure Simon Dillinger le 2ème guitariste était exceptionnellement absent pour ce concert.

Sweet Needles’ groupe de hard  français tourne depuis 8 ans, avec déjà 2 EPs à leur actif ‘OPUS 33’ (2014) et ‘Broken Bones’  (2016),  et bientôt leur premier véritable album studio, puisqu’ils rentrent en studio en Mars 2020.
C’est donc sur ‘Not the only one’ que le quatuor fait son entrée sur scène, des conditions lumineuses pas optimales pour photographier vus l’usage de puissantes lights ou à contrario de l’absence de lights.  Même si  je ne connaissais pas ce groupe, j’ai pu constater qu’ils peuvent  compter sur un solide noyau de fans, puisque certaines personnes ne sont même pas restés pour The New Roses… sitôt leur prestation terminée, tchiao tout le monde.
Comme le dirait les tontons flingueurs… « Sweet Needles » c’est du brutal (avec ou sans pomme, je ne sais pas), car Hippo est toujours pied au plancher derrière sa batterie, il assure  une puissante section rythmique omniprésente sur toutes leurs chansons,  surtout que la basse d’Arthur Calonne est elle aussi très profonde, bien grasse… du coté droit de la scène, les fondations tremblaient, heureusement qu’Arthur Bonnot équilibre le son, avec des riffs et des solos très incisifs pour contraster afin d’obtenir un ensemble cohérent.

Dans l’ensemble les titres présentés ce soir sont taillés pour la scène, avec des refrains basiques & accrocheurs,  du même niveau que le mythique « Hey ho » des Ramones.  
Ils n’ont pas vraiment de style musical véritablement à eux, ils naviguent en puisant leurs inspirations dans le Stoner Rock à la Triggerfinger, ou le heavy limite trash à la Pantera avec leur titre « Failed » par son coté très saccadé,  difficile de vraiment leur coller une étiquette, mais dans l’ensemble il y a une cohésion de l’ensemble et il reste un coté mélodieux.
Oscar le chanteur est un personnage à part entière (avec son air de famille à Cliff Burton, surtout quand il porte son chapeau) , certes il a un timbre de voix très particulier, mais c’est aussi un infatigable gesticulateur,  on peux se demande s’il ne va pas trop loin dans ses chorégraphie, gesticulations, car se rouler par terre ? j’avoue que je n’ai pas trop tout compris.  

Saint-Valentin oblige, Oscar à distribuer à l’assistance de nombreux CD accroché à des ballons en forme de cœur c’était super original & sympa comme idée.

Set-list :  Not the only one, Egotrip, Feel alive, ‘moment lourd ‘ (gribouillé en toute lettre sur le carton du pack de bière, faisant office de set-list), Rock’n’ Roll Queen, Failed, Be bop, Better late than never, Thirteen.



« Sacrébleu !!!! »  c’est enfin au tour aux Allemands originaire de Wiesbaden de prendre possession des lieux, après un rapide changement de backddrop.  Pourquoi « sacrébleu » car Timmy le chanteur voulait me montrer les progrès en Français qu’il avait fait depuis notre dernière rencontre, donc tout le long de la soirée il a prononcé ce mot qui le faisait visiblement beaucoup rire. 
‘The New Roses’ sont là ce soir pour promouvoir leur 4ème album ‘Nothing But Wild’… que de chemin parcouru depuis 2012, tournant aux 4 coins de la planète pour accompagner les plus grands comme Scorpions ou Kiss  (ils ouvriront pour la tournée Allemande de Kiss en Juin 2020) et seront certainement encore re-invité par Kiss, sur le prochain Kiss-Kruise dans la mer des caraïbes. 

Ce soir le line-up du quatuor est un peu particulier, puisque le ‘Norman’ (guitare solo) est absent, remplacé par Dizzy guitariste original du groupe.  Dizzy étant resté jusqu’en 2014.

La set-list du concert sera particulièrement bien équilibré puisqu’ils piocheront quasiment 5 titres dans chaque album à l’exception de « Dead Man’s Voice » dont seul le titre ‘Thirsty’ servira -comme d’habitude- à clôturer le show.

Mais c’est avec ‘Nothing But wild’ et ‘Unknown Territory’ qu’ils vont démarrer le concert, on retrouve instantanément la marque de fabrique des Allemands, un rock puissant avec un son très américain typiquement des années 80-90, c’est super simple, basique, mais terriblement efficace, les gens bougent instantanément en rythmes, c’est très entraînant ce qui permet de faire réagir le public en moins de 2.  ‘The New Roses’ appliquent des formules qui marchent à tout les coups, comme les  refrains facile à comprendre, à retenir, à chanter…  un peu comme Kiss d’ailleurs.

En temps normal c’est Norman, le ‘Guitar Hero’  & sacré frontman/poseur qui assure une grande partie du show sur scène, ce soir Dizzy est lui beaucoup plus discret, timide, toujours en retrait un peu dommage,  quand on envois des solos, faut pas hésiter à se mettre en avance… du coup c’est Hardy à la basse, qui captivait l’attention du public.  Avec sa basse, son attitude et sa dégaine il apporte un coté punk, cela ne dérange absolument pas la gente féminine, qui n’ait pas resté insensible à son charme, à ses yeux bleus…

Sur  « Life Aint’t Easy (For A Boy With Long Hair) » de l’album ‘One More For The Road’  en fermant les yeux, on imagine parfaitement ‘Bon Jovi’ à la grande époque de ‘New-Jersey’, une chanson elle aussi  calibrée dans le style ‘Hard FM’,  Timmy -malgré ses origines germaniques – renvoi  l’image du playboy californien cheveux mi-long, qui reviens de sa séance de surf avec sa chemise bien ouverte, très charismatique, il sait séduire son public lui aussi d’un simple regard, un peu comme Jon Bon Jovi…
En déroulant leurs titres, le groupe remonte le temps, à l’époque de leur tout 1er album ‘Without A Trace’ en nous délivrant un titre plus beaucoup plus heavy ‘Gimme you love’, preuve qu’ils ont un registre musical assez large.  Pour la petite histoire la chanson « Without A Trace »  -issue de l’album du même nom- a été utilisée dans la série « Sons Of Anarchy » , ce qui a participé à leur reconnaissance auprès du grand public.

Pendant toute la soirée ils vont nous entraîner dans leur différents univers,   nous allons voyager, porté par la voix inimitable de Timmy, une sorte de voix saturée, éraillée, mais aussi touché par la douceur quand il interprétera en solo & en acoustique une version de ‘Glory Road’, très émouvant. La chanson sentimentale, presque le slow, quoi de plus normal un soir de Saint-Valentin.

Et pour faire danser son public, nous offrir un élixir de jouvence,  quoi de mieux que de retourner dans les années 60, en nous proposant une reprise de Chuck Berry, et son légendaire titre ‘Johnny B. Goode’ ? Ce soir c’était quand même une version dépoussiéré et sur-vitaminée de ce grand classique du Rock’n’roll que les allemands nous ont servis. J’espère que la prochaine fois Norman ou Timmy essaieront de nous faire quelques pas de Duck Walk, ça permettra toujours de faire quelque photos amusantes.

Sur ’Thirsty’ ils tireront leurs révérences, l’occasion de permettre à son public de s’époumoner une dernière fois à grands coups de « Callllll meeee baccckkkk » sur les refrains.  Simplicité & Efficacité, voila la recette magique de la musique de ‘The New Roses


Set-List : Nothing But Wild, Unknown Territory, Life Ain‘t Easy (For A Boy With Long Hair), Gimme your Love, It’s A Long Way, For A While, Dancing On A Razorblade, Whiskey Nightmare, Devil‘s Toys, Glory Road (acoustic), Every Wildheart, Heartache, Johnny B. Goode, One More For The Road, Down By The River, Forever Never Comes, Thirsty

Merci  à  Garmonbozia  pour l’accréditation accordée à « Among The Living »


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