ORK – Orknest
Sortie le 15 mai 2017
Samuel Klein
Olivier Maurel
Quand deux univers diamétralement opposés se rencontrent en une fusion organique, cela donne ORK. ORK c’est la naissance d’un nouveau genre, transgenre entre rock et musique électronique dite « répétitive ».
C’est aussi avant tout la rencontre de deux musiciens aventureux et inventifs, visiblement en soif d’expériences nouvelles, entre Samuel Klein avec son univers résolument rock et Olivier Maurel avec son électronique répétitive.
Orknest est le fruit de cette union improbable et pourtant fertile, qui vous transportera au travers de sons divers et variés mais qui vous interpelleront toujours, extirpant en vous de lointains souvenirs, le tout cadré par les percussions de Samuel Klein.
L’ensemble est tentaculaire, traversant les genres du Jazz au rock en passant par d’inévitables rythmes électro, toujours en mouvement à l’image d’une perpétuelle improvisation.
Comme la narration le dit sur Black Blow, « Je crois à un long et méthodique dérangement des sens pour atteindre l’inconnu », le concept est plutôt bien résumé.
Le méfait est parcouru de textes, les messages sont bien là et engagés comme sur Cash Game, terriblement dans l’air du temps. La pochette est aussi le reflet du contenu, à l’image d’un cyborg en lute pour son humanité (ou pas).
En neuf titres tous aussi complexes que géniaux, les deux strasbourgeois nous livrent un album riche et audacieux qui me fait penser à ce petit grain de folie qu’on trouve dans les films de Jeunet (Delicatessen, La cité des enfants perdus). C’est à la fois doux et acide, ça titille les sens. Bref, c’est brillant !
