SKAHINALL – West In Hell
Sortie Janvier 2019
Adrien Saenger – Leader / Lead Vocal / Guitar
Cyril Cozza – Guitar / Backing Vocal
Sébastien Burn – Bass / Keyboard / Backing Vocal
Yannick Meyer – Guitar / Backing Vocal
Geoffray Schnoebelen – Drums
Voilà un projet séduisant sur le papier que ce West In Hell de SKAHINALL, nous dévoilant un concept album « cinématographique » mariant les genres sur fond de Métal.
Le projet est ambitieux et le moins que l’on puisse dire c’est que le quintet s’est donné les moyens de nous livrer un album léché et très bien produit.
Bien que le concept soit bon, West In Hell nous livre 11 titres inégaux qui ont un peu tendance à perdre l’auditeur en cours de chemin, à vouloir trop en faire. Mais passé ce constat un peu dur je l’avoue, il faut bien reconnaitre que West In Hell nous livre aussi de très bons titres aux parties de guitares somptueuses (ils sont trois guitaristes dans le groupe), et aux ambiances bien senties entre Rock/Metal et prog.
Ouvrant sur un très bon Father’s Fate, SKAHINALL donne le ton de l’album. Entre ambiance éthérée et rock bien balancé, le tout éclairé par des guitares incisives, le titre résume bien à lui seul l’ambiance de l’ensemble.
On plonge dans le Wild West avec The West In Hell, titre éponyme de l’opus qui nous emmène à travers les plaines poussiéreuses d’une Amérique d’enfant. Sur un thème à la Sergio Leone, on plonge dans l’univers « cinémascope » que le groupe veut partager avec l’auditeur, entre harmonica, litanies amérindiennes et riffs de haute voltige.
Changement de ton avec ce Gallows qui tranche avec ce début d’album épique. Ici on est plus dans un métal hargneux soutenu par les blasts de Geoffray qui accentue ce petit côté hardcore.
Les expériences sont nombreuses sur cette galette. Les alsaciens y explorent visiblement leur large palette d’influences ici, ce qui m’a fait un peu perdre le fil du concept.
Comme avec ce Mother’s Pain débutant sur un air de Maiden pour continuer sur une ligne très Papa Roach dans l’accroche vocale.
On termine sur Skah’s Limbo, titre tout en nuance et allant crescendo pour un final en traveling arrière amenant un The End attendu.
Bel effort du quintet alsacien SKAHINDALL, globalement très agréable à l’écoute et remarquablement interprété. On passe finalement un bon moment qui gomme les quelques imperfections relevées plus haut.