COMPUTERS KILL PEOPLE – Silence Means Security
Loïc Wiels (Vocal)
Guillaume Jannin (Guitare/Clavier)
Vincent Boyer (Basse)
Charles-Erwin Eliachar (Batterie)
COMPUTERS KILL PEOPLE, le nom réveillera sans doute les geeks metaleux un peu curieux du coin ! Le groupe leur offrira un bon coup de pied au cul à l’écoute de leur stoner français. C’est le 11 décembre dernier qu’est sorti leur premier album « Silence Means Security ».
Le disque inséré, une intro batterie/basse amène un bon gros jeux de gratte bien mené, lourd et puissant. « From dust for nothing » est une très belle entrée dans le vif du sujet. Le tout parait bien contenu, carré. Plus les titres se succèdent, plus l’album monte en puissance. La monotonie ne s’installe pas, la tracklist alterne entre morceaux plus calme à l’instar de « Self made mess » ou d’autres plus bruts de décoffrage.
Aucun morceau n’est vraiment semblable au précédent, les COMPUTERS KILL PEOPLE vont chercher des inspirations dans la belle palette rock et blues. « Dirt & Bad Whisky » est surement un des morceaux que j’ai le plus apprécié, très connoté rock’n blues ! Un morceau qui vous bercera de son intro guitare et vous décoiffera à partir de la 2ème minute par une guitare encore très agressive (Guillaume) et une voix puissante (Loïc).
D’ailleurs, tout au long de l’album Loïc nous régalera de son timbre particulier, alliant douceur calme dans ces graves, et en jouant de son coffre dans les moments requérants toute puissance.
La production est sans grosses fautes, la proportion des instruments est bien calculée. Elle laisse une belle part à un bassiste (Vincent) qui s’amuse sur son manche. Cette basse contraste avec une gratte qui prend régulièrement une belle altitude, très incisive voir tranchante. Un très bon rock !
COMPUTER KILL PEOPLE reprend un cocktail détonnant, des intro consensuelles qui partent dans les tours, vers un mélange de grattes violentes qui donneront le ton sur un rythme lourd posé par une batterie puissante. L’album est une très bonne symbiose de l’ensemble des musiciens qui contrastent tous dans leurs jeux.
Tracklist :
From dust for nothing
Parasite
I Know you’re a freak (but I love you anyway)
Cupid’s drunk
Blind
Self Made Mess
Dirt & Bad Whiskey
Love me two Times
Omega Male
End of Beauty
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