DARKENHÖLD – Le Fleau du Rocher
Sortie le 6 juin via Les Acteurs de l’Ombre
DARKENHÖLD nous propose une musique sans fioriture, brute et sincère.
Après plusieurs années d’absence (en 2017 sortait leur quatrième album, Memoria Sylvarum), Darkenhöld (black metal médiéval) signe son grand retour avec Le Fléau du Rocher qui sort chez Les Acteurs de l’Ombre Productions.
Darkenhöld a émergé en 2008 sous la forme d’un trio toujours présents en 2025 composé de Aldébaran, Cervantes et Aboth, avec pour ambition de créer un black metal mélodique, épique, atmosphérique et imprégné par l’esprit des années 90 (on pense aux premiers Emperor ou Satyricon) dans lesquelles le groupe a toujours puisé l’essentiel de ses influences.
L’univers du groupe s’établit dès les tout débuts autour d’un imaginaire médiéval onirique arpentant les forêts profondes, les montagnes élevées et les grottes mystérieuses du Sud-Est de la France d’où le groupe est originaire. Les vieilles pierres des châteaux forts, les bestiaires fantastiques, les contes et légendes, les paysages denses et complexes de la Côte d’azur sont les sources d’inspiration d’un black metal qui s’est d’abord forgé par la publication de deux split-CD autoproduits en 2009 (Darkenhöld / Fhoi Myore et Wrath of the Serpent / Of Citadels…), mêlant des reprises à des compositions originales.
Sur Le Fléau du Rocher, Darkenhöld nous entraîne vers un passé où l’honneur représentait quelque chose entre des mid-tempi assez « roots » et des ambiances de troubadours perdus dans des chemins menant à des tours perdues dans la nature épaisse comme sur « Codex de la Chevalerie », « Le Cortège Royal » et ses mélodies païennes doté d’un joli solo de guitare.
Les titres « L’ascension du Mage Noir » et « Le Fléau du Rocher » portent plus vers un black metal old school. Pour retrouver une ambiance plus « pagan » on peut se pencher sur « Troubadour » avec une production toujours aussi brute.
Au travers de ce chemin on retrouve la vouivre (créature légendaire ayant généralement la forme d’un dragon bipède ou d’un serpent ailé) chère aux niçois avec « Dans l’antre de la Vouivre » où la voix parlée est à nouveau présente comme sur de nombreux titres.
En 2025 Darkenhöld reste dans ses chemins escarpés perdus dans une nature rêche et difficile d’accès comme la musique qu’il nous propose sans fioriture, brute et sincère gorgée d’histoire qu’on auraient aimé entendre par nos anciens devant l’antre d’une cheminée.
Tracklist: