HAMMERS OF MISFORTUNE – Dead Revolution
Sortie le 22 Juillet 2016 via Metal Blade Records
John Cobbett – guitar
Will Carroll – drums
Sigrid Sheie – organ, piano, vocals, flute
Leila Abdul-Rauf – guitar, vocals
Joe Hutton – vocals
Paul Walker – Bass
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Il y a des groupes assez inclassables tant par leur originalité que par la niche dans laquelle ils évoluent. Incontestablement HAMMERS OF MISFORTUNE fait partie de ceux-là.
Avec leur prog heavy métal assez unique dans le genre, les californiens nous offrent une fois de plus un ovni avec leur septième opus Dead Revolution.
Doté d’une production impeccable, le méfait traverse les décennies. A coup de riffs aux influences très 70’s, ils assènent un prog intemporel et savamment composé qui puise ses influences dans le meilleur de ces 40 dernières années, le tout avec une approche résolument moderne.
Quelques pépites se trouvent sur cette galette comme ce Sea Of Heroes et son chant à 3 voix ou encore le The Precipice (Waiting For The Crash…) avec son coté Judas Priest.
Certes cet album se doit d’être apprivoisé. La richesse des compositions ne saurait souffrir une écoute distraite. Il faut un investissement sur lequel les fans de prog surprenant auront un retour immédiat.
Dead Revolution est complexe et mélodique, avec cet orgue Hammond que Sigrid Sheie maitrise à la perfection, donnant cette texture si particulière à l’ensemble.
Belle découverte que cet album, signant un prog de la rue, de ceux sans concession et brut qui ne s’embarrassent pas des modes et planent au-dessus des conventions. Ecoutez- ce magnifique Here Come The Sky complètement barré qui passe d’un prog dépressif à un final à la trompette de mariachis : superbe.
Bref, inutile de s’étaler, ce dernier opus des fondus de San Francisco est une très très bonne surprise que tout mélomane devrait acquérir. Riche et complexe, à l’image de l’artwork de la pochette, ce Dead Revolution est un must have du genre !
Tracklist
The Velvet Inquisition
Dead Revolution
Sea of Heroes
The Precipice (Waiting for the Crash…)
Here Comes the Sky
Flying Alone
Days of ’49