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IMPERIAL TRIUMPHANT – Spirit of Ecstasy

IMPERIAL TRIUMPHANT - Spirit of Ecstasy
IMPERIAL TRIUMPHANT
– Spirit of Ecstasy

Date de sortie 22 juillet 2022 via le Label Century Media


Comme vous le savez peut-être New York est la ville qui a vu naître Imperial Triumphant en 2005. Au départ le groupe évoluait dans un style de black metal plutôt traditionnel. Ce n’est qu’un peu plus tard que le combo s’est dirigé vers une musique bien plus avant-gardiste. Et cela lui sied à merveille. Imperial Triumphant c’est avant tout un groupe qui fait les choses comme il l’entend. La variété des morceaux est un vrai plus. Au niveau du Line up nous retrouvons : Zachary Ezrin à la guitare et au chant, Steve Blanco à la basse et Kenny Grohowski à la batterie.

En termes de découvertes Metal a proprement parler pour Zachary ce fut vraiment Portal la formation quand on revient dans le passé. De plus il avait découvert de même des artistes du monde de la musique classique tels que Stravinsky et Sostakovich. L’esthétique du groupe est très importante. S’attendre à ce qu’on ne s’attendait pas c’est leur créneau. Cette musique qui semble vouloir exploser les frontières même si on n’aura probablement pas de hip hop ou encore de dubstep ou de dance music ici à l’avenir. Le côté organique est central ainsi que la touche old school est bien là aussi. Leur délire musical peut s’apparenter à un puzzle. Et il n’est pas question d’être simplement bizarre pour être bizarre qu’on se le tienne pour dit.

On a droit à la présence d’Alex Skolnick de Testament, de Snake de Voivod et Max Gorelick le fils de Kenny. Quant à Trey Spruance (Mr Bungle) il était déjà le producteur de « Alphaville« . Et bien d’autres musiciens sont impliqués sur cet opus.


IMPERIAL TRIUMPHANT


Au niveau surprise le saxophoniste fait une belle performance sur « Merkurius gilded ». Le matériel utilisé sur cet opus donne dans la technicité d’un certain point de vue. Tout rappelle New York car c’est leur thématique majeure. La majorité des chansons sont donc inspirées par la ville qui ne dort jamais.
Au sommet de leur art avant-gardiste le collectif crée quelque chose d’immersif et d’interactif. « Alphaville » (chroniqué en ses pages) leur précédent en 2020 était déjà incroyable dans son style. Ce nouvel album se veut dans la droite lignée de ce dernier. Les fans devraient apprécier ce nouvel opus tout autant.

« Spirit of Ecstasy » a été enregistré au studio Menegroth, antre de Coli Marston le bassiste de Gorguts.
Ca démarre avec « Chump change » bien représentatif du style du groupe. « Metrovertigo » est bien brutal dans son genre. Un des points forts de cet album concerne les vocaux sacrément uniques. « Tower of Glory, city of shame » est une petite tuerie dans son style.
On retrouve un orchestre du nom de Seven Suns sur « Merkerius gilded » pour la petite histoire. Au niveau des cuivres sur « In pleasure of their comptant » il y a le trompetiste Ben Hankle et le tromboniste J. Walter Hawkes.
Au niveau visuel le groupe sait y faire. A ce sujet les photos du groupe ont été prises dans le hall de la tour Chrysler pour un rendu vraiment pertinent.
Quant au mannequin sur la pochette il s’agit de Mamy Fall issue de l’agence Wilhelmina. On clôture en beauté avec « Maximalist Scream » avec Snake de Voivod en tant que guest. A ce sujet la vidéo est à découvir. Et le vrai plus au final c’est que le groupe se veut toujours aussi inaccessible tant au niveau du son que de la structure des morceaux.
En définitive avec « Spirit of Ecstasy » il s’agit une fois de plus d’un voyage anti-conformiste dans toute sa splendeur. C’est bien d’une plongée profonde dans le monde de l’obscure. Il peut être très intéressant de jeter un coup d’oeil aux vidéos du groupe.

Il nous reste plus qu’à espérer un passage en concert en France pour voir comment le combo pourra restituer son répertoire sur les planches.


TRACKS
Chump change
Metrovertigo
Tower of glory, city of shame
Merkurius gilded
Death on a highway
In the pleasure of their company
Bezumnaya

Maximalist scream


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