
JUDAS PRIEST – Invincible Shield
Sortie le 8 mars 2024
JUDAS PRIEST nous a livré l’album que l’on voulait entendre.
Je ne suis pas un adepte hardcore du « c’était mieux avant », mais force est de constater que les belles surprises de ce début 2024 viennent des mastodontes des 80’s.
Après SAXON et BRUCE DICKINSON, voire MICK MARS, c’est au tour de JUDAS PRIEST d’enfoncer le clou avec Invincible Shield 19ème album des Anglais.
Rob Halford, icone du Heavy Métal, prouve qu’il est bien en vie avec ce nouveau méfait. Faisant suite au très bon Firepower (2018), qui avait donné lieu à une sacrée tournée mondiale, Invincible Shield est fait du même Métal.
Tout y est, de la production massive et impeccable, à l’inspiration et à ce mordant propre au British Steel. Richie Faulkner y est tout bonnement magistral, tandis que Glenn Tipton n’est pas là non plus pour faire de la figuration. La patte d’Andy Sneap est bien présente, assurant depuis 2018 la production et les parties guitares live. C’est forcément un des artisans de la réussite des deux derniers opus et cela s’entend. Scott Travis est métronomique, derrière les fûts depuis plus de 3 décennies et formant avec Ian Hill le socle de la formation.
Quant à Rob… C’est assez incroyable d’avoir encore une voix pareille à 72 ans. Quelle énergie !
Clairement c’est la passion qui anime le bonhomme.
La passion du HEAVY METAL solidement chevillé au corps.
Invincible Shield ne laisse aucune place à un quelconque ennui et attaque, d’entrée de jeu, très fort avec un Panic Attack qui donne le ton.
C’est du très, très bon JUDAS PRIEST qu’on nous livre ici, attendu certes mais c’est bien ce que l’on voulait. Dans la lignée de Firepower, avec le même mordant, les compositions sont terriblement catchy. C’est assurément la passion qui habite ce groupe, la passion du HEAVY METAL solidement chevillé au corps.
Ecoutez-moi ce titre Invincible Shield, une vraie leçon de Heavy Métal. Ou encore le langoureux mais néanmoins massif Devil In Disguise, avec son mid tempo chaloupé dont seul Rob a la maitrise.
Mais avec des titres comme As God Is My Witness, The Serpent and the King ou encore Sons Of Thunder, les JUDAS PRIEST viennent une fois de plus s’imposer comme les patrons d’un genre qu’on a trop souvent enterré et qui tient la dragée haute à bien des groupes.
Définitivement Rob Halford s’impose comme le « Métal God » (j’ai les noms de ceux qui se marrent), et visiblement n’est pas prêt de lâcher le poste.
Avec Invincible Shield JUDAS PRIEST nous a livré l’album que l’on voulait entendre et sans se caricaturer. Et ça c’est l’apanage des grands groupes. Bravo et Merci !