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Kris Barras Band – The Divine and Dirty

KRIS BARRAS BAND - The Divine and DirtyKRIS BARRAS BANDThe Divine and Dirty

Sortie le 23 Mars 2018

Kris Barras – Vocals/Guitar
Elliott Blackler – Bass
Will Beavis – Drums
Josiah J Manning – Keys


Personnage atypique du milieu de la musique, guitariste accompli, Kris Barras nous livre ici un album frôlant la perfection, aux accents de blues sulfureux. Son parcours légitime pleinement son blues distillé aux essences d’une existence entre échecs et bastons au sens premier du terme.
Comment rester indifférent à un personnage comme Kris Barras ? Après 10 ans passés à combattre chez les pros de la MMA (Mixed Martial Arts), entre la Thaïlande et Las Vegas, après 14 victoires, 1 nul et 2 défaites, Kris a pris sa retraite des rings en 2014 pour revenir à sa passion première : la musique.
Mais le palmarès ne s’arrête pas là pour le lascar. Il a également été sacré 13ème meilleur guitariste de blues sur 17, par deux medias incontournables du milieu de la six cordes.

C’est avec The Divine and Dirty que Kris vient conquérir le podium cette fois ci,  après un premier opus auto produit en 2016 qui lui a mis le pied à l’étrier.
L’homme frappe fort, aussi bien au chant qu’à la guitare qu’il maitrise parfaitement. Les influences sont nombreuses et parfaitement bien rendues, de Gary Moore (influence que l’on sent sur la plupart des compos de l’album) qui l’a amené au blues, à Led Zep, en passant par des inspirations plus modernes à la Black Stone Cherry, le sujet est remarquablement maitrisé.
Doté d’une production impeccable (habituel chez Mascot Label Group), The Divine and Dirty porte bien son titre, naviguant entre un blues classieux et un rock musclé.
Ouvrant sur le savoureux Kick Me Down sur fond d’orgue Hammond, avec ses chœurs féminins et son rythme lancinant, on est d’entrée de jeu en bonne compagnie. La voix est juste et les solis somptueux.



Hail Mary nous emmène sur le versant rock du band. Catchy et boogie, le titre vous secoue la pulpe gentiment avec ses chœurs irrésistibles. Même traitement avec Wrong Place, Wrong Time qui balance un rock pur et sans concession, maitrisé d’une main de maitre par les riffs au cordeau de Kris Barras, le tout agrémenté d’une touche de piano type « saloon » du meilleur effet.
On sent bien que le tempérament fougueux du lascar n’est jamais contenu très longtemps.
Les explorations entre blues et rock sont nombreuses à l’instar de ce magnifique Lovers Or Losers, voire même de quelques appels du pied à une country de bon ton (She’s More Than Enough).
Kris s’aventure même sur des sentiers limite pop avec Blood On Your Hands, et c’est plutôt bien foutu.
Il y a de la sensibilité sur cet opus, avec l’inévitable ballade qui s’en sort remarquablement bien (Hold On For Tommorow) ou encore  Watching Over Me, dédicacé à son défunt père, et qui vient clore l’opus.
Voilà un album qui aura mis un peu de soleil dans ma journée, et ce n’est pas peu dire quand on sait que celui-ci vient d’Angleterre.


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