KWOON – Odyssey

Sortie le 21 février 2025

Comment ne pas être séduit par un pareil album ? Mêlant nostalgie et beauté dans un Post Rock lumineux, KWOON nous offre un Odyssey salvateur où l’innocence est régénératrice.

Il y a un côté Leonard Cohen dans le chant de Sandy Lavallart (White angels), mais pas seulement. On y retrouve des textures Floydiennes vocalement (Last Paradise), mais également les orchestrations introspectives d‘un MONO. C’est un vrai plaisir.
Vous l’aurez compris, KWOON c’est avant tout un voyage à travers des paysages sonores apaisants qui fonctionnent tous comme des madeleines de Proust. Quand je parle de voyages, je parle de ceux qui commencent par des réminiscences, ces souvenirs imprécis et délicats qui remontent doucement à la surface (Youth). Odyssey agit comme une capsule temporelle qui fait un bien fou.

L’album demarre sur Leviathan, un decollage puissant et majestueux, premice à un voyage hors des frontieres connues et honirique. La suite vous revient, c’est votre voyage « à la carte » dont KWOON assure le transport.

Sandy Lavallart nous livre des compositions à fleur de peau, à la sensibilité extrême qui sont presque dérangeantes par leur vecteur de satisfaction émotionnelle. Je suis fan de cette approche qui touche à la perfection.
Le travail des voix, tout en délicatesse, est magnifique. On se laisse emporter par les atmosphères distillées ici où chacun y trouvera son compte. Il suffit juste de se laisser glisser.

Odyssey agit comme un voyage lumineux et introspectif vers une forme de félicité. Hautement recommandable en ces temps agités, il devrait être remboursé par la sécurité sociale. MUST HAVE 2025 !