TREMONTI – FLORENCE BLACK
Alhambra Paris – Dimanche 16 février 20225
Voilà un artiste qu’il me tardait de revoir sur scène, surtout après la sortie en janvier dernier de son dernier et excellent album The End Will Show Us How.
TREMONTI vient faire son show à Paris l’Alhambra et il n’aura pas fait le déplacement pour rien.
FLORENCE BLACK
En ouverture, et pour chauffer la salle, c’est aux Gallois de FLORENCE BLACK que revient le job, et le trio va s’imposer comme un choix gagnant.
Déroulant des compos massives et ultra efficaces, ils vont faire l’unanimité ce soir.
Distillant un rock fort en testostérone et velu, et avec un album récent dans la poche (Bed Of Nails 2024), FLORENCE BLACK présente son rock pas si basique qu’il en a l’air.
Tristan Thomas (guitare/chant), Jordan Evans (basse/chant) et Perry Davies (batterie) ne ménagent pas leur peine avec un set sans temps mort et un contact permanent avec le public.
Clairement moderne et puissant, FLORENCE BLACK impose son Rock sans fioriture et terriblement efficace. Visiblement je ne suis pas le seul à les découvrir et à tomber sous le charme.
Le batteur porte un T-Shirt TREMONTI, celui-là même qui leur rendra bien en arborant fièrement leur t-shirt et en clamant haut et fort que FLORENCE BLACK est LE groupe à suivre. Et s’il était complètement dans le vrai ? A suivre donc, mais surtout à écouter.
TREMONTI
Il est 21h pétantes quand Mark Tremonti et ses sbires prennent d’assaut la scène. Et au regard de ce magnifique Wish You Well qui ouvre les hostilités, on sait d’emblée que la soirée va être musclée.
C’est un Alhambra ayant fait le plein qui vibre comme une seule personne aux assauts musicaux et à la patte unique de Tremonti. Quel artiste complet.
Si je ne suis pas fan d’Alter Bridge, TREMONTI m’a toujours conquis en solo, et notamment je trouve son chant tellement plus ancré dans ce que j’aime entendre.
Quand il balance en deuxième titre Cauterize, une sorte de félicité s’installe dans la salle et le public. On devine rapidement que la setlist va brasser large question discographie. Il faut dire que le bonhomme en a une fournée.
Les titres seront quasiment également répartis (à l’exception de Marching In Time et son seul titre joué).
Les morceaux semblent plus massifs en live ce soir, et l’épreuve de la scène pour ceux issus du dernier album est passée sans peine.
The End Will Show Us How étant pour moi l’album d’une maturité atteinte, on voit bien que Mark est satisfait. Il est à l’aise dans sa setlist qui est bien conséquente (pas moins de 16 titres).
Mais le muscle sait faire place à la douceur, comme avec The Things I’ve Seen, It’s Not Over ou encore le superbe Dust.
Musicalement le groupe est affuté. Il en aurait été surprenant autrement. Les parties guitares sont impeccables, mais c’est surtout le plaisir visible que prend Tremonti qui force le respect. Tout sourire, hyper attentif au public, c’est une soirée comme on aimerait en avoir plus souvent.
Marching In Time est un des titres que j’attendais. J’adore ce morceau et de l’avoir en live a fait ma soirée. Quelle voix et quel titre sublime.
Histoire de nous achever de plaisir, le set se termine par All the Wicked Things (The End Will Show Us How) et A Dying Machine. Le public est conquis, et c’est compréhensible étant donné le niveau de la prestation ce soir.
Tremonti a prouvé, s’il en était besoin, sa qualité du musicien multi-casquettes et la facilité qu’il a à communier avec son public. L’Alhambra est une salle parfaitement taillée pour lui. Bravo !