
MERCYLESS – The Mother of All Plagues
Sortie le 21 Août 2020
Guests :
Retour dans les bacs pour MERCYLESS, les vétérans du Death hexagonal, avec un The Mother of All Plagues aussi brutal que son prédécesseur Pathetic Divinity tout en étant plus « léché ».
Une fois de plus, MERCYLESS fait dans le parfait avec son Death old school d’excellente facture, véritable marque de fabrique du combo et en particulier de Max Otero.
A noter l’arrivée de Yann Tligui au poste de bassiste, en remplacement de Matthieu Merklen, qui intègre parfaitement l’esprit de MERCYLESS avec un jeu rond et massif.
Après une intro qui vous plonge directement dans leur univers sombre et mystique, le quatuor attaque d’entrée de jeu par du très violent avec Rival Of The Nazarene, titre brutal et sans fioritures. On y retrouve tous les ingrédients savoureux du combo, à savoir des blasts implacables, des riffs thrashisants et cette voix reconnaissable entre mille.
Musicalement c’est massif et puissant. MERCYLESS navigue entre les eaux bouillonnantes du Thrash et celles plus sombres d’un Black Métal, dont la subtilité s’impose souvent devant la brutalité, pour donner un Death authentique et pur. On se perd dans les méandres putrides et sombres des bas fonds de l’enfer, les compositions collent parfaitement au tableau.
La production est parfaite, tranchant avec le côté « live » du précédent opus, donnant plus de profondeur aux compositions sans pour autant faire de concessions à l’esprit du groupe.
On retrouve quelques invités à la guitare sur The Mother of All Plagues, avec les solis de Michel DUMAS (AGRESSOR) et Anthony DERYCKE (CATACOM) sur l’excellent All Souls Are Mine, ou encore avec Florent SANTINA (ABYSSAL ASCENDANT) sur The Mother of All Plagues. Autre invité de marque avec l’apparition de l’ancien grateux du groupe, Stephane VIARD, qui pose ses solos « comme à la maison » sur Laqueum Diaboli et sur Go To Hell (Reprise de MOTORHEAD) sur le cd bonus. Ecoutez-moi aussi cet Inherit the Kingdom of Horus dégoulinant de noirceur, où la rage habite le chant de Max OTERO, parfait pour accompagner cette période de pandémie.
The Mother of All Plagues est finalement un album intense et plein de colère, indispensable aux fans de Death Old School, mais aussi aux autres. Max et ses compères nous livrent ici une vraie pépite aboutie qui devrait trouver le chemin d’un succès bien mérité. Perso je suis conquis.