WAY OF CHANGES – Réflections

Sortie le 16 Février 2018

Simon – Vocals
Maxime – Bass
Quentin – Drum
Eliot – Guitar/Vocals
Théo – Guitar/Vocals

WAY OF CHANGES ou comment faire du neuf avec de l’ancien. Combo suisse de Lausanne, le quintet a réussi à fusionner un metalcore Moderne et bien sombre à une production plus oldschool, faisant de ce mariage une galette plutôt réussie.
Alternant les voix claires et growlées, Reflections  est suffisamment varié pour capter mon intérêt d’un bout à l’autre de l’écoute. Dans un genre qui a du mal à se renouveler,  WAY OF CHANGES nous livre un opus intéressant doté d’une production impeccable, aux riffs tranchants.
Avec un pied dans le Death et l’autre dans le Metalcore, WAY OF CHANGES se dote d’une vraie chance de toucher un public plus large à la fois en quête de brutalité et de passages plus aériens (notamment amenés par des guitares superbes).
Ouvrant sur un Carry On  à l’introduction chaotique, on plonge d’entrée de jeu dans le vif du sujet par des guitares lourdes et acérées, portées par une section rythmique massive avant l’arrivée de la voix éraillée de Simon.

Les mélodies sont bien là, toujours à l’affut, affutées, simples et efficaces, toujours lancées par les guitares et portées par la voix claire de Théo.
Le parfait exemple de la puissance du groupe, de la pertinence de la démarche, est parfaitement représenté par le titre Trust. Perclus de breaks assassins et mariant parfaitement l’agressivité à la légèreté des chœurs qui donnent une patine toute particulière à la compo.
On n’est jamais très loin d’un BULLET FOR MY VALENTINE dans l’esprit mais avec ce côté beaucoup plus Black Métal au final, en particulier du à la voix de Simon et son approche du chant comme sur Absolution.
Plus on avance dans l’écoute et plus on se laisse porter par les digressions mélodiques omniprésentes, à l’image de celles sur A Patience’s End, Meaningless ou encore Heritage qui clôt l’opus.
WAY OF CHANGES se donne toute les chances d’y arriver avec Reflections, malgré quelques redondances qu’ils devront gommer sur leur prochaine production pour ne pas lasser l’auditeur. Une chose est sûre, c’est que les suisses ont de l’énergie à revendre et qu’il va falloir les suivre de très près.