Among The Living
Digressions

MOTORHEAD – La fièvre de la ligne blanche

motorheadMOTORHEAD – La fièvre de la ligne blanche

Lemmy Kilmister avec Janiss Garza

Edition Camion Blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

 


S’il est un personnage pour qui j’ai toujours eu un immense respect doublé d’une tendresse indéfectible c’est bien Lemmy Kilmister.

Ce 28 décembre 2015 sonna pour moi comme un glas quand l’annonce est tombée ! Lemmy, l’Homme, celui que je pensais immortel, ce compagnon de route qui n’a plus quitté mon baladeur depuis mon adolescence, s’en est allé.

La gueule de bois fut rude. J’avoue qu’à chaque verre de Jack je ne peux m’empêcher de trinquer à lui, comme un grand nombre de personnes à travers le monde. J’ai voulu continuer l’histoire, en savoir plus, gratter un peu pour savoir qui se cachait derrière ce regard malicieux et finalement plein de tendresse. Ma femme m’a offert ce livre, MOTÖRHEAD : la fièvre de la ligne blanche, rédigé par Janiss Garza en collaboration avec Lemmy.

Ce livre a beaucoup d’atouts, et en premier lieu de retrouver la gouaille de Lemmy, que l’on imagine aisément raconter les anecdotes dont le bouquin est truffé. C’est avec un sourire en coin que vous dévorerez cette publication relativement bien traduite (ce qui n’est pas toujours le cas des productions camion blanc), dans les pas du sieur Kilmister.
De la genèse de l’histoire, de celle qui fera que le petit Ian Fraser Kilmister, abandonné trop tôt par un père démissionnaire, deviendra le Lemmy Kilmister, adulé par les masses et respecté par la profession.
Des  Rockin’ Vickers dans les 60’s avec lesquels il va se forger à la route, en passant par l’Histoire Hauwkind, de celle avec un grand H, qui verra la légende naitre, pour finir sur le bombardier devenu mythique : MOTÖRHEAD.
Ce fan des Beatles se livre (un peu) et fustige l’industrie du disque, qu’il considère comme des vautours incompétents. Les histoires et anecdotes sont légions, souvent incisives et croustillantes, et toujours dites avec une pointe d’ironie tendre, de celle qu’on lui connaissait.


lemmy


Carpe Diem, voilà la locution qui colle le mieux au bonhomme.  Celui qui a réussi à mettre  tout le monde d’accord, des punks aux fans de Rock pur, en passant par les métalleux. D’ailleurs son introduction de concert résume toute l’histoire du groupe : We are Motorhed and we play rock n’ roll.
Le livre se parcours d’une traite. Il est facile de s’y immerger et d’oublier le temps qui passe tant on retrouve le personnage brut de fonderie, affable et que l’on imagine aisément  se marrer entre deux lampées de Jack.

L’épopée du trio infernal et mythique, qu’il forma avec Philty « animal », Taylor et Wurzel dans les 80’s et son train d’anecdotes, y est largement évoquée également.

C’est donc un livre que je vous invite vigoureusement à vous procurer, pour les fans et les autres, histoire de sortir des idées reçues, de celles qui réduisent le personnage à un simple sur consommateur chanceux de drogues et de spiritueux. La machine MOTÖRHEAD qui a biberonné tant de générations au rock sans concession, avec comme unique pilote Lemmy Kilmister, est livrée ici à cœur ouvert .


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