LOGAN
Réalisé par James Mangold
Sortie le 3 mars 2017
Entre super héros sur le déclin et voiture française made in Roumanie, mon cœur balance, mais par souci de détestation du grand capital automobile, c’est évidemment de Wolverine que je vais vous parler aujourd’hui.
Dernier volet des aventures du loup solitaires aux lames d’Adamantium, Logan clôture une saga initiée de main de maitre avec X-men 1 il y a déjà fort longtemps, et quelle clôture. Champs du cygne pour l’acteur qui quitte le costume de celui qui l’a popularisé sur grand écran, Logan, réalisé par James Mangold, habitué du film noir, est ce que l’on pouvait attendre de mieux pour finir une carrière pas toujours rigolote pour le super héros. Dans un futur proche, où les mutants sont rarissimes, traqués par une organisation militaro-scientifique, Logan, accompagné de son pote le Professeur Charles Xavier, fuis la réalité et les douleurs de sa vie en se noyant dans l’alcool et le chagrin, se tuant un petit feu, solitaire comme le loup qu’il a toujours été.
Cette histoire, digne d’un mauvais film français, aurait tout de chiant si, au détour d’un enterrement notre super héros préféré, reconverti pour l’occasion en conducteur de limousine, n’avait pas croisé une petite fille présentant exactement le même pouvoir que lui. Entre traque, maladie, mort, ultra violence et destinée chaotique, Logan offre au fanboy comme à ceux relativement détachés des univers Marvel et DC comics un western moderne poignant et relativement loin (pour une fois) de l’américanisme consternant de certaines productions.
C’est au bout d’un peu plus de deux heures de film que Jackman tire sa révérence et que le spectateur ne peut que saluer la performance de l’acteur ainsi que l’intelligence d’écriture des scénaristes. Merci Hugh, tu manqueras.