Among The Living
Live Report

WASP + BEAST IN BLACK @ l’Elysée Montmartre Paris

WASP + BEAST IN BLACK
L’Elysée Montmartre Paris
Dimanche 29 Octobre 2017


WASP

 


Une fois de plus un groupe ayant bercé mon adolescence fait un stop sur Paris pour une date que je ne manquerais pour rien au monde. Blacky Lawless et sa team du moment posent leurs flight cases dans un Elysée Montmartre non moins mythique pour raviver une flamme (oui je sais, il faut faire gaffe avec les flammes à l’Elysée…) qui ne s’est jamais éteinte me concernant à propos de WASP. C’est une tournée bien particulière, orientée autour de l’album The Crimson Idol qui sera interprété dans son intégralité 25 ans après sa sortie.
Les ricains sont accompagnés ce soir de BEAST IN BLACK, groupe Finlandais fondé par le transfuge de BATTLE BEAST Anton Kabanen. Une ouverture de soirée surprenante sur l’affiche qui fera le boulot.

C’est un quintet au taquet et tout sourire qui investit la scène de l’Elysée, visiblement bien content d’être là malgré la difficile mise en chauffe d’un public venu exclusivement pour WASP.
C’est sur un enregistrement de Night Crawler (Judas Priest) qu’ils font leur entrée, avant d’attaquer sur le titre éponyme du nom du  groupe Beast In Black.
La prestation et le son des finlandais sont au rendez-vous pourtant, livrant un set puissant et à la qualité sonore parfaite. Les zicos arpentent de long en large la scène, haranguant un public ayant un peu de mal à se dérider, malgré la qualité des instrus.
La salle est quasiment comble. Yannis Papadopoulos (il n’est pas finlandais celui-là) est en voix et assure un front sans faute, alors que la paire de grateux s’en donne à cœur joie. La qualité du son est irréprochable, et les interprétations remarquables malgré la mobilité des gus sur scène. On peut dire qu’ils maitrisent parfaitement leur sujet.
Au final les Finlandais ont fini par faire bouger les premiers rangs, laissant le reste de la salle attentive mais peu démonstrative. Il faut dire que le public n’est pas de première jeunesse (j’en sais quelque chose) et semble avoir fait le déplacement uniquement pour les américains. Malgré tout, la prestation de BEAST IN BLACK fut sans défaut, indépendamment de ce que l’on peut penser du style. Nul doute que les (rares) fans du groupe présents dans la salle en auront eu pour leur argent.



Lorsque les lumières s’éteignent, livrant une scène surmontée de 3 écrans géants sur lesquels défile l’histoire de Jonathan Steel personnage principal de l’album Crimson Idol, c’est une acclamation unanime de l’Elysée Montmartre qui accueille le quatuor. Alors que la narration en voix off s’égrène, c’est un Blacky Lawless vêtu de son éternel maillot de foot US noir frappé du numéro 35 (du nombre d’années de carrière du groupe), de genouillères blanches et de ses bottes à franges indissociables du bonhomme, qui fait son apparition face au micro et à la foule.
Sans un mot, les ricains envoient The Titanic Overture, plongeant l’assistance au cœur l’histoire de Jonathan Steel que l’on ne quittera plus de la soirée jusqu’au rappel.
La setlist est connue, l’album étant interprété dans son intégralité et en ordre bien entendu. Entre plaisirs des yeux et des oreilles, le public est au taquet et contemplatif, ne perdant pas une miette de ce qui se passe sur et au-dessus de la scène.
Les musiciens sont bien à leurs places et n’en bougeront pas vraiment. Le set est millimétré, calé sur la story qui défile sur les écrans.  Doug Blair assure des solos impeccables tandis qu’Acquiles Priester (batterie) et Mike Duda (basse) forment la base solide d’une rythmique imperturbable.
Quelques titres feront leur effet, comme l’incontournable Chainsaw Charlie (Murders in the New Morgue), The Idol ou encore le final avec The Great Misconceptions of Me pour ne citer qu’eux tant l’album est génial.
Blacky , accroché à son micro et sa guitare, ne laisse aucune part à l’improvisation, ne s’adressant pas une seule fois au public pendant cette partie Crimson Idol,  l’encourageant à peine à chanter sur The Idol.
Il faudra attendre le rappel pour entendre Blacky s’adresser aux fans avec une timide « are you ready Paris » annonçant le terrible LOVE Machine. WASP nous servira 4 titres sur un rappel qui se fera attendre. Avec The Real Me, LOVE Machine, Golgotha et le monstrueux I Wanna Be Somebody sur lequel le groupe quittera la salle avec quelques mots de remerciement et un See You Next Time convenu, le rappel sera bien energique sur fond d’images du groupes dans les 80’s.
Même si Blacky Lawless n’est pas un grand pro de la communication, il nous aura livré un set au cordeau et d’un grand professionnalisme. Il n’y aura pas grand-chose à critiquer tant l’instant fut magique et le public en osmose avec le groupe.
Même si le rappel m’aura paru beaucoup plus pêchu que le reste du set (avec cette impression de titres joués plus lentement que sur l’album, notamment The Idol), je suis sorti de la salle sur un nuage. WASP est toujours dans la course, preuve en est son dernier et excellent opus Golgotha. Ce soir nous avons eu un Blacky Lawless en forme et bien luné  même si, contrairement aux anglais, nous n’aurons pas le droit à Wild Child en rappel.

Un grand merci à CARTEL pour leurs programmations du tonnerre et à qui de droit pour avoir rendu ce live report possible. 



Setlist :

The Titanic Overture

The Invisible Boy

Arena of Pleasure

Chainsaw Charlie (Murders in the New Morgue)

The Gypsy Meets the Boy

Doctor Rockter

I Am One

The Idol

Hold on to My Heart

The Great Misconceptions of Me
Rappel

The Real Me (The Who cover)

L.O.V.E. Machine

Golgotha

I Wanna be Somebody

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