Interview HELLFEST 2017
STINKY
(avec le support d’Emmanuelle Neveu)
Stinky Bollock né en 2010 se rebaptise bien vite Stinky tout court, il est LE groupe Clissonnais par excellence que je retrouve au VIP l’espace d’un moment. Ne jouant pas sur le Hellfest mais prêtant main forte sur la Warzone, ces fervents défenseurs de leur région sont sur tous les fronts. Entretien avec Titouan, Sébastien, Redwan et Paul …
C’est très marrant, lorsque l’on tape « Stinky » sur Google, il nous donne un groupe de Djakarta, ca vous plait de brouiller les pistes ?
- Je pense que là-bas ils ont une certaine renommée, je suis allé voir sur Deezer et même sur Deezer ils sont sur notre page mais ce n’est pas du tout le même univers musical.
Après deux EP et un premier album, votre petit dernier « From Dead end Street » sort en octobre, quel en est le sujet principal ?
- La thématique principale sur laquelle on a bossé c’est le rapport individu /collectif on avait des sujets qu’on avait envie d’aborder en parlant de ça et musicalement cela reste du Punk Hardcore mélo un peut plus vénère que ce qu’on avait fait par le passé.
Est-il un concept album ?
- Non pas du tout, tu peux tout écouter différemment après dans la thématique il y a des liens mais tu n’es pas obligé de suivre la piste 1 à 12.
La pochette est top, peux tu me parler de cet artwork ?
- L’artwork c’est l’œuvre d’Emy Rojas de « arrache toi un œil », c’est un collectif de parisiens. Du coup on a travaillé avec elle cet artwork qui reprend la thématique de l’album. On aime beaucoup leur taf, d’ailleurs ils sont à l’Extreme Market .
- On voulait changer de l’artwork du disque précédent, repartir sur autre chose, faire évoluer le truc. On ne voulait pas proposer un visuel standard Hardcore métal avec une photo de la chanteuse en action.
Vous qui êtes originaire de Clisson baignez vous dans l’ambiance métal depuis votre enfance grâce au Hellfest ?
- On faisait ce style de musique avant que le Hellfest s’implante là mais à Clisson il y a toujours eu une culture métal/rock. C’est vraiment cool d’avoir eu notre enfance ici, d’avoir fait notre jeunesse dans les assos qui accompagnent les jeunes dans leur projets. Il y a toujours eu cette culture associative à Clisson ca nous beaucoup marqué.
- Je rajouterais que le Hellfest ca nous a permis de voir tous les gros groupes de métal dans tous les styles.
Quelles sont vos influences ?
- En fait ont a tous des influences différentes et moi je peux pas te dire exactement, c’est plus des morceaux par exemple le « Roots » de Sepultura que j’écouterais toute ma vie, « Starfish » de Limp Bizkit aussi.
Quels sont vos projets pour cette année ?
- On a plusieurs concerts cet été. On fait un concert dans le coin sur un festival fin juillet, le lendemain on joue à l’extrêmfest et le dimanche soir on joue dans un autre festival a coté de Barcelone. La semaine d’après on va en République Tchèque sur un festival qui a l’air complètement barré dans un château sur 3 jours. J’ai vraiment hâte de ca !
- En septembre on joue à Poitiers, en octobre on joue pas très loin avec Tagada Jones et on commence la grosse promo de concert de l’album.
- On fait la dernière de The Arrs au Trabendo à Paris et la veille on sera avec Municipal Waste.
Vous ne jouez pas au Hellfest, êtes-vous juste là en tant que fan ?
- On est bénévoles à la Warzone, on fait les changements de plateau. C’est assez privilégié comme taf, t’as accès partout, tu vois des groupes que tu kif trop et puis les groupes sont tous cool.
Selon la légende le Hellfest serait gratuit pour les habitants de Clissons, est-ce vrai ?
- Pour certains oui, pour les résidents vraiment collés au festival. Quitte à ne pas dormir autant en profiter !