Rencontre avec le groupe BUKOWSKI à l’occasion de la sortie de leur dernier opus eponyme.
Votre nouvel album éponyme sort prochainement, comment s’est déroulé le processus de réalisation ainsi que votre collaboration avec HK du Vamacara Studios malgré la distance ? Cela a-t-il influencé votre façon habituel de travailler ?
Coté chant, nous pouvons entendre des choeurs doublés ce qui rappelle la façon dont les Beatles travaillaient pour faire l’effet de plusieurs pistes mises en place au même moment.
Lors du festival 666 en 2021, vous avez remplacer au pied levé le groupe Phil Campbell & The Bastard Sons à la dernière minute, quel souvenir gardez-vous de cette date ?
Quels sont vos principales influences ?
C : En réalité, nous nous sommes presque perdus sur cet album. C’est un opus qui n’a pas vraiment de ligne directrice mis à part le coté mélancolique. Il n’y avait pas une trajectoire musicale prononcée dès le départ. Avec la période Covid-19 nous sommes resté dans notre monde, comme une bulle autour de nous en ne sachant pas ce que ça allait donner et énormément d’instants de doutes.
Est-il difficile de se faire un nom dans la scène metal française ? Nous savons qu’il est difficile de vivre de la musique, principalement avec les plateformes de streaming comme Spotify ou Deezer qui s’exportent de plus en plus.
C : Nous ne pouvons pas mettre la faute sur le dos des autres, pour ma part, je n’accepte plus de rejeter la faute sur quelqu’un de lambda. C’est compliqué d’avoir Spotify, car les gens n’achètent pas de CD, en France nous avons la chance d’avoir des gens qui aiment l’objet et ce sont pour une grande partie, des collectionneurs. Je ne vais pas faire la promotion de ces sites mais ça reste une bonne plateforme de communication pour nous. Il y a toujours ce charme d’acheter ton CD, il te fait le mois et au bout d’un moment tu le connais par coeur car tu l’as apprécié. Ça c’est génial !
On compte avoir une tournée plus conséquente en 2023
Vivre une épreuve compliquée à renforcer l’envie de vous battre, et de poursuivre vos rêves futurs, la musique est-elle le meilleur remède pour se défouler et libérer une certaine créativité ?
Vous étiez présents au Furiofest en aout dernier, prochainement ce sera au Mennecy Metal Fest, comment se passe ce retour sur la route et comment appréhendez-vous les prochaines dates de la tournée ?
Si vous deviez choisir 3 albums à emmener sur une ile déserte, lesquels choisissiez- vous ?
Remerciements : Elo Sawicz. Agence Singularités