Among The Living
Interview

Interview de Julián Baz, chanteur du groupe Crisix

Crisix est un groupe qui donne la « banane ». Sur scène c’est un shoot d’adrénaline et de joie de vivre. Leurs shows sont des hymnes à faire la fête en écoutant du très bon thrash. Il en est de même en interview avec le chanteur Julián Baz toujours le sourire aux lèvres…

Avec la participation eclairée de Lisa Brault


crisix

Lionel/Born666 : Tu donnes tellement de joie sur scène, c’est incroyable. Comment faites vous ? Cela paraît tellement naturel.

Julián Baz : C’est vraiment naturel, je veux dire, ce n’est pas prévu, ce n’est pas forcer, ce n’est pas un truc de poseur, c’est quelque chose qui est venu naturellement.

Tu sais que dans le groupe nous sommes des amis. Nous nous amusons ensemble en faisant ce que nous aimons. Tu sais, c’est comme quelque chose de contagieux pour les gens. La foule voie ce qu’il se passe sur scène, cette énergie, la relation qui se passe entre nous. C’est tellement agréable, ça me rend tellement heureux quand je vois beaucoup de gens  sourire.

Lionel : Vous tournez beaucoup en France. Quelle est ta relation avec le pays ?

Julián : Je pense sérieusement à déménager en France maintenant. (rire) Nous aimons vraiment venir ici, nous y avons des amis. Nous avons beaucoup joué ici, surtout ces dernières années. Tu sais, on a fait des warm-ups, des tournées, des festivals, beaucoup de shows dans des clubs. Nous sentons vraiment que la France est notre deuxième maison et nous sommes vraiment heureux d’être ici autant que possible.

Lionel : Cela parait tellement naturel chez vous de rester dans l’humour mais avec un gros travail derrière.

Julián : Ouais parce que c’est un gros travail pour jouer du pur thrash. Tu sais ce genre de bonheur qu’on a sur scène, je l’ai dit avant, c’est quelque chose de naturel ce n’est pas un truc de « poseur ». Ce n’est pas quelque chose qu’on répète du genre « hé les mecs, on doit être heureux, on doit sourire tout le temps ». C’est ce que nous sommes et c’est l’une des meilleures choses qui existe au sein de ce groupe.

Lionel : C’est aussi parce que vous êtes de vrais amis.

Julián : C’est clair qu’on est des put*** d’amis depuis le début, la même ville, le même endroit. D’ailleurs c’est assez drôle car au début avant Crisix on était dans des groupes différents. Javi jouait dans un autre groupe, il y chantait et jouait de la guitare et moi je jouais de la basse dans un autre groupe. On se connaissait depuis si longtemps et puis en discutant on s’est dit « on devrait créer un groupe de thrash metal ! ». En gros on était supposé de créer un groupe avec lui à la guitare et moi à la basse (rire), c’est marrant de voir comment cela a évolué…

Lionel : Tu es là aujourd’hui pour parler avec nous mais ce n’est pas une journée de promo. Tu n’es pas obligé de promouvoir quelque chose. Travaillez-vous sur un nouvel album?

Julián : Ce n’est pas exactement un nouvel album, c’est le réenregistrement de notre deuxième album Rise…Then Rest (sorti en 2013) car c’est le dixième anniversaire et nous voulions donner à cet album une seconde vie. Nous en sommes si fiers. Vous savez, à l’époque nous étions si jeunes, peut-être que nous ne l’avions pas assez mis en avant. Nous avons donc pensé (comme c’était le 10ème anniversaire) que ce serait vraiment cool de donner une seconde vie à cet album. Nous avons donc réenregistré l’album avec une autre vision du groupe et avec un nouveau son. Nous avons aussi fait des vidéos de singles officiels et d’autres trucs et maintenant nous en faisons la promotion (rire).

Lionel : Et comment se porte la mascotte ?

Julián : Notre zombie va bien, c’est comme si tu avais un ami vraiment cool mais je ne l’appellerais pas mascotte c’est comme un ami fou que tu as et qui apparaît parfois quand ça part en délire.

Il était bien dans The Pizza E.P. ?

Oui absolument, mais qui sait, peut-être qu’il apparaîtra dans l’un de nos show dans le futur…


Crisix

Lionel : Que penses-tu de cette nouvelle vague européenne de groupes de thrash metal ?

Julián : Par exemple on a tourné avec Evil Invaders, on les adore. Je pense que maintenant on a vraiment d’excellents groupes. Le pense que cette scène se porte bien. Et nous sommes très fier d’en faire parti. La communauté international du metal, Gama Bomb, Warbringer, Angelus Apatrida. Il  a beaucoup de bons groupes dans le thrash metal.

Lionel : Hier nous avons interviewé David G. Álvarez d’Angelus Apatrida et il nous parlait de votre amitié…

Julián : … oui depuis tant d’année, je ne sais plus 2008, 2009…

Lionel : Je voulais revenir sur vos différentes aventures avec le Hellfest. Cette année vous avez joué en privé au Hellfest Cult…

Julián : … c’est ce qui était seulement prévu au départ… (rire)

 … l’année dernière sur la Mainstage sans Javi (le batteur) à cause du Covid, en 2021 sans la foule (Hellfest From Home, encore à cause du Covid) avec un livreur de pizza sur scène… 

Julián :  suis comme un version pas chère de Rob Halford… (rire)

Lisa Brault : Quels sont vos réactions après avoir joué sur la Mainstage 2 du Hellfest ?

Julián : Imagine ! En gros on devait joué qu’au Hellfest Cult et nos guitaristes et notre bassiste au stand ESP, un petit showcase avec quatre chansons. Nous étions censés faire seulement ça. Mais soudain quelqu’un de la production nous a appelé « hé les gars les musiciens d’Incubus ne sont pas capables de jouer, pouvez-vous être dans 30 minutes sur la Mainstage »« Quoi ? » … et ouais c’était fou ! Nous courions dans tous les sens vers la scène avec nos vêtements, instruments…c’était si stressant et surréaliste, mais vraiment très cool.

Lisa : Votre vraie place est sur la Mainstage !

Merci, Oui l’année prochaine. Qui sait ? Ce serait sympa !

Lionel : Vous tournez beaucoup en Europe, je sais que votre temps est compté. As-tu le temps d’aller dans un magasin de disques pour trouver des albums ?

Julián : Parfois nous avons le temps d’explorer les alentours mais parfois nous n’avons pas le temps. Par exemple dans certaines tournées, nous avons disons 12 concerts d’affilée, pas de « day off ». On arrive à la salle, on fait les balances, on se repose un peu puis on fait le show. Ensuite on s’occupe du merchandising, on range le maternel, on dort dans le bus et on va vers l’autre ville et nous le répétons encore et encore… (rire)… mais si nous avons le temps nous aimons vraiment y aller, vous savez les disquaires, les magasins d’instruments parler avec les groupes du coin.


crisix

Lionel : De quel groupe es-tu le pur fan et dont tu veux toute la discographie légale sans oublier les bootlegs et les pirates ?

Julián : Et bien ça sonne comme un truc classique mais je suis vraiment un fan complètement dingue d’Iron Maiden.

Des bootlegs ?

Non ! Je n’étais pas porté sur les bootlegs j’avais 15 ans, je ne pensais pas acheter un bootlegs beaucoup trop cher…

Lisa : En tant que groupe, quel est ton rêve pour Crisix ?

Julián : Il y a beaucoup de festivals où l’on aimerait jouer mais vous savez, peut-être que nous avons beaucoup de rêves. Je pense que nous devons diffuser notre musique dans tous les endroits possibles. Car nous avons joué beaucoup en Europe, aux USA, en Amérique Latine, au Japon, même au Maroc… Mais par exemple, nous aimerions jouer en Australie, même en Islande, en Chine, je ne sais pas partout et c’est notre, disons, objectif maximum pour jouer partout.

Lisa : Tu aimes être sur les routes ?

Julián : J’aime y être même si parfois c’est tellement épuisant. Ma copine comprend ma situation, ma mère et mes amis comprennent ma situation… (rire)

Lionel : Quelle serait ta « Dream Team » idéale pour partir en tournée ? 3 groupes et Crisix ?

Julián : King Diamond, Anthrax(hmmmm)

Lisa : … et pas d’Iron Maiden ?

Julián : Si mais je cherchais quelque chose de réalisable… (rire)

Lionel :Et maintenant parmi les groupes de New Wave of Thrash Metal ?

Julián : Angelus Apatrida, Warbringer et Municipal Waste…et Iron Reagan en bonus…

Lionel : Tu veux rajouter quelque chose ?

Julián : On va probablement jouer en France très bientôt. La semaine prochaine nous allons faire un show spécial notre ville natale pour notre 15e anniversaire. Puis nous partons en septembre : nous allons faire une tournée aux États-Unis et en Amérique Latine et puis nous jouons à nouveau en Europe en octobre avec Destruction, Enforcer et Razor. Cela va durer trois semaines à travers l’Europe. Je ne me souviens pas exactement des dates et des lieux mais c’est partout en Europe…


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